jeudi 31 octobre 2013

Les officines de l'horreur

Erby
Je le dis de suite, comme ça les choses sont claires : un facho est une bête infâme. Quelque chose d'immonde et de innommable que j'ai toujours dégueulé. Sans excuses ni regrets. Quel qu'en soit l'enrobage : nationaliste, fasciste, nazi ou traditionaliste genre Christ-Roi, les bestioles me trouveront toujours en travers de leur chemin.
Mais, si vous permettez, avec cette crise échafaudée dans les laboratoires de la finance – n'ayons pas peur de la redondance – le facho, le nazi, le nationaliste, tombent à point nommé pour exciter le négoce en ranimant la trouille chez le gogo. Tour de passe-passe que la classe politique de tous bords met en scène de façon récurrente pour ne pas avoir à s'expliquer devant l'opinion sur les raisons d'un échec politique dont elle porte seule la responsabilité. C'est ce qu'on pourrait nommer les grands boulevards du piège à cons. Nous avons beau le savoir, dire qu'on ne nous reprendra pas, à tous les coups la ratière fonctionne.
Qu'on ne compte pas sur moi pour me laisser distraire avec des discours « apocalyptiques » dont l'objectif demeure toujours le même : perpétuer les intérêts d'une caste au détriment de tout le reste. A chaque échéance, ou à son approche, ou quand ça va mal, pratiquement tout le temps, le pouvoir dépense argent et énergie pour cacher les fissures, convoque le ban et l'arrière-ban des apôtres de la trouille au kilomètre, ayant de manière directe ou indirecte quelque intérêt à protéger, rameutant le blaireau pour la Grande Parade du Grand Méchant Loup, alors que tout l'immeuble politique a besoin d'être démoli urgemment pour bâtir à la place une construction aux fondations solides où chaque individu trouvera la place lui revenant de droit et qu'on s'arrange pour lui refuser.
En tant que Monarchie déguisée en Ve République, la constitution de 1958 a besoin d'être démolie. Aucun débat d'aucune nature, ni aucune « Menace » mise en scène par des malins ne peut plus cacher la misère ni l'extrême injustice qu'elle dégage.
Le « Grand Méchant Loup » n'est, nous le savons, qu'un commerce qui se porte bien et qui rapporte gros à ceux qui s'en servent pour terroriser des peuples infantilisés.

Lien :
Quand la gauche a basculé à droite

Sous l'casque d'Erby

 Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

mercredi 30 octobre 2013

Après la migraine, les français ont mal aux pieds

La gauche au pouvoir c'est foutoir. Elle est comme ces humoristes qui montent sur scène pour faire rire le public et qui quand les lumières s'allument à la fin du spectacle découvrent une salle vide.
Selon une étude réalisée par des spécialistes - qui d'autre aurait idée de faire des études ? - 65% de français ont « mal aux pieds ». Les femmes plus que les hommes, tout ça à cause des chaussures. Même si la forme des pieds n'a quasiment pas évoluée, dans la mesure où, entre le panard égyptien et le paturon grec, le gros orteil plus avancé chez les premiers cités, le second orteil, en partant du gros, plus grand chez les seconds, le problème reste de taille : des douleurs insoutenables, de la claudication exponentielle, en veux-tu, en voilà et une injustice sociale de plus à gérer pour les spécialistes du panard, particulièrement en campagne électorale où les promos vous font miroiter la fin de la souffrance. Restent les « pieds carrés » - on les avait oublié ceux-là -, avec les trois premiers orteils de la même taille, aussi bien alignés que le citoyen par la dérive socialiste.
Ces particularités conditionnant, bien sûr, le « bon » choix des écrase-merdes, il est préconisé de choisir sans délai chaussure à son pied, aucun pied n'étant semblable à un autre, vous l'avez compris, la chose devenant très vite cornélienne chez les pied-bots et les nombreux unijambistes (victimes des mines antipersonnel, fournies par nos industries de guerre), qui à l’instar des bretons, au sujet de l'écotaxe, refuseront de payer une paire de chaussures, alors qu'ils n'ont besoin que d'une seule ! Entendrons-nous prochainement dans la rue l'hymne de protestation de ces gueux en colère défilant en chantant à tue-tête « c'est le pied-bot tango du monde » ?... J'en frissonne.
Mais à quelque chose malheur est bon, ce mal devenant un filon pour podologues qui feront leur beurre pendant que nous ferons le poireau dans les salles d'attente à la recherche d'un miracle, le problème n'étant pas le pied, mais la chaussure, le gogo dépensera sans compter en pensant le contraire.
Soyons utopistes, militons pour le sur-mesure sans distinction de confession politique ou religieuse !

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Sous l'casque d'Erby

Jeu thème... Manon plus !

 



mardi 29 octobre 2013

Poussières d'étoiles

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Il est admis que nous soyons, humains transitant un instant sur la planète Terre, autant de « poussières d'étoiles » : cela a un fondement scientifique, en plus d'être une image poétique, et consolatrice peut-être. De là à penser que bien des milliards d'humains-poussières-d'étoiles puissent donner naissance un jour à une nouvelle étoile, il y a plus qu'un pas de folie... disons une invraisemblance quasi absolue.
Autant prendre au pied de la lettre la contre-vérité qui préside au bandeau de ce blog : « C'est avec des petits cailloux que naissent les montagnes ». Contre-vérité pour 99% des vraies montagnes (issues du feu central), même si, parfois (1% ?) elles comportent des agrégats de grains de sable (grès...) et surtout des masses d'origine sédimentaire, notamment organiques (charbons, pétroles, calcaires, coraux...). Notre maison Gaïa est faite de mélanges complexes créant l'argile, la base de notre chère terre arable : résultat fragile de l'érosion du sol par l'eau et l'air : Avec le feu - de l'étoile Soleil et du noyau terrestre -, l'eau - de notre « OrangeBleue » -, l'air - que les vents purifient, malaxent à l'eau, aux poussières, aux pollens -, et la terre - notre plancher -, voilà les 4 éléments de nos chers philosophes grecs, toujours de claire actualité.
La science actuelle a certes fait des pas de géant depuis l'antiquité. Ce concept des 4 éléments a pu être affiné, complété, notamment avec la notion de « la Relativité », de E=MC2, etc. Mais il reste très fécond, pourtant : ne serait-ce que pour rester humbles humains, comme le fut « la poussière d'étoile » Einstein...
Alors, j'admets humblement être un petit caillou lancé dans le brouill'Art, joli mot-valise pour tout bagage !
Un petit caillou volcanique de l'Etna. Qui va, dans le brouill'art-d de l'éruption pétaradante, faire partie de la lave qui fait grandir le volcan, devenant un jour terre fertile des vignes pentues, pour le bon vin de Sicile...Santé !

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Sous l'casque d'Erby 

Autant en emporte le vent !...

Complément et objet direct

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lundi 28 octobre 2013

Art mineur et effets majeurs

Erby
Envie de rien, même pas de regarder la couleur du ciel, omniprésent, aussi gris que l'écotaxe... Un rebut parmi tant d'autres dans la décharge à ciel ouvert de la politique...
L'actualité ?... Parlons-en de l'actualité ! Pas une page pour remonter un moral bien faiblichon... Rien ni personne n'est épargné. Oh, le mot malheureux ! « Épargne » !... Joker, aurait dit mon vieux pote de la SFIO, mort d'une indigestion de couleuvres !
On n'entend que ça dans l'actualité, l'épargne. Faut dire que quand l'épargne va, en réalité rien ne va ! Bouge ton épargne, bouge, bouge-la !
Reelax, man ! Reelax !...
Quand ce n'est pas la politique, un art mineur, avec des effets majeurs, pas un jour ne passe sans avoir un danger à gérer, un objet venu de nulle part, de l'espace de préférence, pour nous pourrir l'avenir en se fracassant imminent sur nos gueules comme au temps des dinosaures, une centrale nucléaire qui fuite dans la mer et qui fait faire les poissons dans leurs culottes... La guerre, la mort, la désolation partout.... Autant le dire de suite, arrêtons de bouger dans tous les sens, pour essayer d'arranger ce que nous avons si bien dérangé, ça ne sert à rien, puisque les nouvelles le disent : C'est mort !...
Reelax, man ! Reelax !...
Pas une heure, pas une minute, pas une seconde, dans notre ridicule éternité sans que la mort ne vienne se loger dans nos fibres, faisant vibrionner mille et une catastrophes, pour bien nous faire comprendre que la vie n'est qu'une grosse putain d'arnaque, sans le moindre lopin d'espoir à se mettre sous la dent !
Une solution ?... Je n'en vois aucune... Enfin, si, il en existe une, mais elle n'est pas donnée et elle n'est pas mienne non plus, mais bon, dans le doute... elle est à nous... A vous de voir. La voici :
Puisque nous sommes perdus, exploités, pressés comme des citrons, végétant à l'état de morts-vivants, que rien dans cette vie à la con ne nous offre la moindre issue, que la vie est morte avant même d'être née, je suggère à chacun de ne plus chercher à l'inventer, puisqu'elle n'existe pas. De ne plus aller au boulot, comme un esclave conditionné, puisque in fine cela ne nous procure aucun plaisir. D'ouvrir les yeux - enfin ! -, de sourire à notre entourage, aux voisins, aux commerçants, à la police, aux salauds, aux vicieux, aux délateurs, de nous rendre, fleur au fusil, dans les grandes surfaces, de saisir le matos dont nous avons besoin, de franchir les portes sans passer par la caisse, en fredonnant le psaume de la création.
Si quelque récalcitrant venait malencontreusement à s'interposer, coup de psaume sur la gueule et en avant la zyzyque. Pareil à la pompe à essence, à la banque, à la poste, au bureau de tabac, chez le boulanger-pâtissier et partout où nos besoins sont aguichés par des capitalos voraces... Après quoi, avec nos collègues d'usine, ou d'autres exerçant une activité dégradante, on se pointe au boulot, on saisit le patron par le paletot et on lui murmure à son oreille de cheval : « de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. Au boulot, connard ! ».
Puisque de toute façon nous sommes morts, autant quitter cet enfer en beauté, non ?... 

Sous l'casque d'Erby
La gauche !... Elle est où la gauche ?!

dimanche 27 octobre 2013

Petite zyzyque du dimanche

Erby



Henri Salvador et Ray Ventura




Comme de bien entendu


Jean Gabin & Fréhel, "La môme caoutchouc" film 1932



Jean Gabin - "Viens Fifine"




Sous l'casque d'Erby


 Arrière toute !

samedi 26 octobre 2013

Sucre ou cocaïne

Empire du goût

Nos caboches sont remplies de certitudes  qui ont échafaudé dans nos têtes un semblant de structures que l’on croit  raisonnables et veut réel. Nous avons surtout installé des automatismes collectifs qui nous rassurent devant notre impétueuse et indomptable irrationalité montée sur notre imaginaire vagabond qui galope malgré tout ces remparts. Force extrêmement féconde qui nous mène,  même si l’on en ficelle les branches comme un bonsaï, pour taire ce besoin fulgurent de s’exprimer.  Seulement voilà elle nous échapperait et s’exprimerait quand même ici et là avec débordement tant la pression est conséquente.  Nous nous mettons malgré tout en mouvement seulement parce que nous avons un passé ancré dans l’émotion, moteur de nos actions futures. Pour ce faire notre échafaudage se modifie en fonction, tel une arborescence qui évolue avec le temps.
Nos croyances sont portées collectivement par effet miroir sous l’effet de l’émotion. Pendant qu’ensemble on marche au pas, danse ou pratiquons du sport, l’ocytocine, molécule enchanteresse, est capable de nous provoquer de véritables lavages de cerveaux propices à installer de nouvelles branches ou renouveler la structure que l’on croyait protectrice. 
Hitler installa la mode sport pour tous les corps afin de gagner l’empathie collective. Propagande qui comme la publicité imprime et marque à nos dépens nos neurones qui se mettent en mode miroir pour devenir collectifs. C’est ainsi que  nos marchands installent  leurs stratégies commerciales.
Le progrès, la modernité et le rendement des surproductions aidant, la culture intensive à écouler influença notre mode d'alimentation au point de la modifier complètement. 
Pâtes, Soda, Coca-cola .... confiseries, chocolat, glace, biscuits, céréales … nourritures industrielles, fast-food … Le sucre devint la base  indispensable de notre alimentation. 
L’obésité et le surpoids apparurent à la suite. On conseilla fortement le sport intensif pour écouler tout ce sucre en surplus tout en profitant de l’aubaine de l’effet miroir, jusque dans les écoles. Il fut par la suite important de cultiver le corps plutôt que l'esprit. Une industrie supplémentaire d’allégés naquit Les lipides devinrent l'ennemi public numéro un. Je passe sur le fameux cholestérol et les lobbies pharmaceutique qui ne furent pas en reste. Très controversé aujourd’hui, les dernières recherches montrent clairement que les taux élevés n'influençaient pas les maladies cardio-vasculaires. Par contre le sucre...
Des études sur les glucides ont abouti avant la dernière guerre sur le danger alimentaire, puis furent abandonnées et pour cause. Elles ont été reprises dans les années 80 sans le grand sponsoring des grandes marques marchandes comme c’est le cas systématiquement pour faire fonctionner la recherche aujourd’hui. Il est de constater du pire, le sucre est autant, voire plus addictif que la cocaïne. Allez voir ces rats dans cette vidéo si vous ne l'avez pas encore vu. Surprenant et très instructif.



Les glucides génèreraient de l'insuline qui stockeraient la graisse. La science nous dit que l'obésité résulte en fin de compte, non d'un déséquilibre calorique mais d'un déséquilibre hormonal, principalement l’insuline, cause aussi du diabète. Sans compter que le glucose serait la nourriture principale des cellules cancéreuses. Sans ce dernier la cellule meurt. Voir le lien en bas

D’autre part notre corps, qui, comme le font encore quelques populations, se satisferait pleinement de se nourrir de protéine, de graisses animales et végétales, ainsi que légumes et baies comme le faisaient nos ancêtres.
Il est aussi démontré que notre cerveau fonctionnerait mieux un régime cétogène. Peut-être en aurions-nous même fort besoin par ce qu'il n’y a pas que l'alimentaire qui dis-fonctionne... Nous suivons comme des moutons sous influence les lobbies commerciaux . Le libéralisme  prône la liberté du libre échanges de quelques individus sur une aliénation du reste des populations. Ce sont eux qui décident ce qui est bon ou pas pour notre santé et notre bien être.


Liens sur le sujet :

vendredi 25 octobre 2013

Barroso siffle des oreilles

Juan Manuel Barroso, président de la Commission européenne, est scandalisé par les soudaines révélations sur l'espionnage que les américains exercent sur le monde et l'Europe en particulier. Il met en garde contre la dérive totalitaire du cousin américain.
Vous entendez bien que c'est monsieur Barroso qui le déclare et non pas des complotistes compulsifs, cherchant à taguer des scènes de la vie d'Hugo Chávez dans le paysage urbain, militant pour créer les conditions d'un mouvement comme celui qui amena la révolution mexicaine du temps de Pancho Villa. Aurait-il été abusé, monsieur Barroso ?... Serait-il devenu, à son insu, le Richard Virenque de la politique européenne ?... J'ignore tout du produit dopant qu'il absorbe, ou qu'il s'injecte, mais une chose est sûre, c'est du costaud !
Après une telle surprise - car c'en est une pour monsieur Barroso - je suppose que l'Europe ne devrait pas tarder à prendre des mesures draconiennes à l'encontre de ces fourbes, comme celle, par exemple, de rompre les négociations sur le libre-échange transatlantique dont le but est de faire du vieux continent le cinquante et unième état de l'Union en floquant l'étoile correspondante sur la bannière américaine.
Pour rappel, l'objectif de ce « partenariat » consistant à nous faire le coup du pâté d’alouette, le cheval pour eux, les plumes pour nous... Un bel exemple de dictature économique que les technocrates de l'Europe ont à peine maquillé, tant ils sont convaincus du désintérêt qu'une partie de l'opinion, à commencer par les parlementaires européens, a sur cette abstraction politique qu'on a imposé aux peuples pour garnir les poches déjà bien pleines des financiers et autres spéculateurs. Comment, dès lors, peut-on penser qu'un gars de la stature de Barroso puisse ignorer cela ?... Comment peut-il penser que cela puisse être autre chose qu'un coup de poignard porté à l'ordre social européen ?... Ce tour de passe-passe, pour aller au plus direct, permettant aux entreprises américaines - dont chacun connaît d'expérience la gentillesse ! - de porter plainte contre tout État de la communauté européenne, ou collectivité territoriale, osant mettre en place des garde-fous pour protéger, ne serait-ce que médiocrement, le droit social des exploités contre le féodalisme libéral de nos alliés...Du colonialisme financier ? Allons !
Quant à « l'exception culturelle » et autres « propriétés intellectuelles », cache-sexes transparents avec lesquels on endort le gogo du 20 heures, cela fait longtemps que monsieur Barroso en connaît l'inutilité, sans ignorer l'efficacité !...
Alors, combattre l'espionnage, oui, très bien, mais aussi dénoncer les complices et les drogués du mensonge dont monsieur Barroso est l'un des piliers. Et si à l'instar de Virenque, ou plus récemment Lance Armstrong, on lui interdisait toute activité politique et on lui retirait les titres, le temps que lumière soit faite ?... 

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jeudi 24 octobre 2013

Abattoirs Gad  : Pauvres bêtes !

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De n'importe quelle couleur, de n'importe quel pays, l'homme politique est une vermine. Un larbin qui lape la main de son maître, le financier. Que ne ferait-il pas pour cela ! Je ne vous assommerai pas avec des exemples, penchez-vous sur n'importe quel manuel et vous verrez que sa longue histoire n'est qu'un long tracé de trahison et de sang, au bout duquel on trouve les croix des cimetières. Ces bandits, identiquement moulés, ont trouvé l'axe d'un commerce florissant qu'ils perpétuent à travers les siècles, avec science et constance : le mensonge par la crédulité. Le filon s'avérant inépuisable quelle « bonne » raison les pousserait à cesser l'exploitation d'un commerce aussi juteux ? Un petit nombre dominant une masse des milliers de fois supérieure en quantité et en force cela paraît impossible et pourtant cela est. Mieux : cela continue sans qu'aucune réaction crédible ne nous donne le sentiment que cela puisse s'arrêter un jour... Imaginez la sensation de jouissance que cela procure au bénéficiaire !
Je vous dis cela en observant ce qui se passe entre salariés aux abattoirs Gad, en Bretagne. Pour des « raisons économiques », bien sûr, la Direction a décidé de fermer l’unité de production de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, au profit de celle de Josselin, dans le Morbihan. Pour consoler les futurs « fraudeurs sociaux », les licenciés, la Direction offre une prime de décanillage que ces miséreux, ces vauriens, refusent, sous prétexte que ça vaut clopinettes. Les sagouins !
Sur le carreau, une cinquantaine d'exploités et leurs familles, leurs crédits, leurs trouilles, leurs bouffe, leurs stress, leurs misères et leurs déchéances, déjà grande avant cette décision, ont tenté le coup de gueule devant les privilégiés de Josselin, la chaîne conservée, pour sensibiliser une direction, une opinion et des pouvoirs publics logés à la même enseigne, perturbant l'activité et bloquant la sortie des camions de livraison.
Résultat des courses : les salariés qui bossaient sont venus à la rencontre de ceux qui faisaient grève et barouf, non pas dans l'intention de se joindre, dans un geste solidaire, aux frères dans la misère (à terme eux aussi risquent le licenciement un de ces quatre), mais pour se friter la gueule avec ceux qui les empêchaient de se faire exploiter en rond... Rien à foutre de ton alerte, pôv'gars, chacun sa merde ! Dégage ! Lamentable !
Le tout sous le regard d'une escouade de CRS venue assister au spectacle, des fois qu'il ne dégénère !...
Le crépuscule offre des rayons admirables à contempler...

Liens sur le sujet :
Des salariés se battent entre eux  
Les CRS évacuent le piquet de grève
Intérimaires roumains employés par Gad à Josselin

Sous l'casque d'Erby



mercredi 23 octobre 2013

Citoyenne du Monde

Guerrière M art' IN
« L'affaire Leonarda » ne sera ici qu'une occasion à aller plus loin. A aborder le thème fondamental de l'évolution (lente) des mœurs dans une actualité (vite) bousculée par ce type de scandales et tant d'autres injustices sociales flagrantes.
Contrairement à l'imbécile question d'un journaliste se demandant à quel État « appartient » Leonarda, il est évident qu'un individu s'appartient et c'est tout. Il est en droit naturel de se vivre membre de sa famille biologique, de son village ou région géographique, de sa communauté d'esprit. Ou de son clan, tribu, ethnie, peuple, nation... De sa religion ou philosophie. Et éventuellement de l’État qui, à ses yeux et à telle époque de son parcours de vie, représente le mieux sa nature sociale : défend le mieux sa vitalité individuelle... Et il lui appartient aussi bien d'exercer sa liberté sexuelle et amoureuse... L’État n'est qu'une superstructure qui évolue beaucoup à l'échelle historique, selon les aléas des mouvements sociaux et politiques. Il n'a pas toujours existé et n'existera pas forcément toujours. Il n'est certes pas immanent ou intemporel, comme le laisse entendre le concept trop abstrait de « l'État-Nation ». Qui associe absurdement 2 notions très différentes : Le mécanisme administratif (État) et le sentiment d'appartenance (la Nation).
La jeune Leonarda n'est certes pas réductible à « appartenir » à un État-Nation. Ni même au peuple italien (par sa mère), au peuple kosovar (par son père), au peuple français (par sa scolarité). Il lui appartient, si elle le décide sérieusement un jour, de se vouloir devenir membre du peuple rrom, japonais, lapon ou papou – ou simplement citoyenne du monde...
En réponse à mon commentaire du 19 (qui était à peu près les lignes précédentes), l'ami Bab écrivait : « Cependant, "citoyen du monde" est une notion interdite par la législation internationale. La seule solution serait par exemple d'acheter une île à un pays, de la déclarer indépendante à l'ONU, et d'en assumer toutes les contraintes (ambassades, relations économiques, monnaie.....). ». Je réponds, ici :
Je m'en fous (et ne suis pas le seul!!) de cet « interdit par la législation », internationale ou pas. La notion de « légal » est bien plus fragile que la notion de « légitime ». On le vérifie à toute occasion de mouvements sociaux (ex : occupation d'usine...) et, très souvent, la législation n'évolue que par la victoire de ces mouvements, qu'il s'agisse de révolutions politiques (1789...) ou de conséquences de guerres (la résistance a donné la charte sociale du CNR, le FLN a mis fin à l'Algérie « Française », etc.). On sait aussi que l'excès de « légalisme » de la Commune de Paris par rapport à l'Or de la Banque de France, qu'elle a hélas respecté, lui a coûté le massacre final, probablement...
Donc « la seule solution » comme il dit, n'est pas une île (beurk les paradis fiscaux « légaux » et illégitimes) mais d'imposer par l'opinion mondiale, par citoyennes et citoyens du monde affirmés peu à peu, une nouvelle ONU, une nouvelle législation... C'est un mouvement mondialiste de défense des libertés individuelles fondamentales qui est de plus en plus légitime, légalement ou pas !
La « liberté de circulation des capitaux » s'est imposée... par le seul POUVOIR de l'argent. Aux peuples de reprendre le POUVOIR pour leurs libertés, sociales et individuelles. D'imposer la seule justice digne de ce nom : LA JUSTICE SOCIALE.
« Vaste Programme » comme dirait l'autre. Oui, mais le seul, qui s'impose depuis toujours et qui revient avec une urgence nouvelle face aux scandales actuels – dont le cas Leonarda n'est qu'une pointe (parmi tant d'autres) de l'immense iceberg menaçant. Celui de l'immense misère humaine qui s'accélère du seul fait de cette « liberté des capitaux », de cette dictature du capitalisme mondial bulldozer ! : ruines d'économies et de mœurs traditionnelles, agricoles, artisanales, industrielles, commerciales, culturelles. D'où migrations énormes des campagnes vers les bidonvilles, puis vers les « pôles » de relative prospérité... provisoirement !
A cette mondialisation du fric s'oppose très logiquement la mondialisation des opinions publiques locales. Cela malgré d'immenses diversions de démagogues (politiciens véreux et autres brigands genre « fous de Dieu ») qui aggravent les crises sociales. Les pauvres, de plus en plus instruits et conscients, se battent. Qu'ils soient Rroms, Bantous, Khmers, Aztèques ou – de plus en plus – métis, du moins culturellement. Aventuriers de la misère par milliards, contre une poignée d'aventuriers du fric. Disons quelques milliers de grands businessmen et quelques millions de lèches-bottes, parmi les larbins étatiques ou privés se rêvant quitter la « classe moyenne » par le haut... avant d'en sortir par le bas, souvent !
Ce schéma pour conclure sur la force de la jeunesse, dans sa multitude et sa diversité. Ce qui est bien plus important que le bourrage de crânes de la plupart des médias et des errements des politiciens. Dont celle, honteuse, de F.Hollande concernant Leonarda... qui a attisé le mouvement lycéen de solidarité, toujours en cours, vigoureux.
S'il n'est pas nouveau que beaucoup de jeunes, y compris mineurs, se lancent avec fougue « dans la bataille » (le cinéaste René Vautier fut à 15 ans très actif résistant), le fait nouveau est à la fois la quantité de jeunes et l'élévation de leur niveau de culture. On ne compte plus, par exemple le nombre de mouvements sociaux des « diplômés chômeurs », pas que dans les pays arabes. Là, le Printemps Arabe doit l'essentiel à la jeunesse. Il commença même par le suicide du jeune Mohammed Bouazizi en Tunisie, fin 2010. Un peu partout, beaucoup de jeunes se bagarrent, que ce soit au Canada contre le racket des frais universitaires, à New-York pour « Occupied Wall Street », en Grèce en Espagne et bien ailleurs contre la (pseudo) crise parachutée par le système-fric effréné...
Et puis, il y a parfois des actions individuelles très audacieuses. Malala, par exemple, gamine rescapée d'un attentat de talibans pakistanais, se bat comme une jeune lionne pour la scolarité des fillettes. Le seul fait d'avoir été "nominée" pour le Nobel de la Paix (décernée par de vieux schnocks, pourtant!) est significatif de l'inquiétude mondiale des humains, de plus en plus conscients.
Et pour une Malala connue, il y a des milliers et dizaines de milliers d'autres mineurs (encore une "frontière" bien artificielle!) qui sont plus mûrs que bien des majeurs !
Je ne peux que souhaiter à Leonarda d'être lionne, et si elle le veut un jour, citoyenne du monde ! !

Didier Porte : « le FN, parti fasciste, collabo, d'ivrognes, de racistes... »



Sous l'casque d'Erby


Sur le sujet :
Leonarda et les Chics Types

mardi 22 octobre 2013

A P P A R T E N A N C E

Léo Ferré a des mots très justes.
Et vous comptez vos sous ?
Pardon, leurs sous! 

Cet argent que chacun "possède" à la banque, ce n'est pas vrai.

Vu qu'il est à la banque, c'est la banque qui s'en sert, pas nous.

On notera que, si l'on veut le retirer en espèces, la banque va grogner.

Elle va chipoter, demander des délais, faire revenir... tout pour dissuader.

Mais elle se gardera bien de donner la véritable raison.

Nous humains, ne nous possédons même plus nous-mêmes.

Il est devenu presque obligatoire de naître et mourir à l'hôpital. Sur l'extrait de naissance, c'est cette adresse-là qui figurera.

"Le corps médical" fera des difficultés à la future mère, trop souvent, si à ce moment-là elle ne veut pas cet enfant pour des raisons qui la regardent.


"Le corps médical" fera encore bien plus de difficultés à celui qui, définitivement souffrant, veut jeter l'éponge, surtout s'il ne peut pas le faire lui-même.

Ton corps, c'est l'État qui en est le patron s'il y une guerre.

Ton corps, c'est le patron qui va en bénéficier pendant des années, pour son service et ses gros sous-sous.

Ton corps, c'est le banquier qui va en bénéficier, car tes efforts pour rembourser ton logement ou en payer le loyer, c'est lui qui en aura la jouissance.

Ton esprit, c'est l'école qui va le formater en insistant sur une chose, en cachant une seconde, en te faisant réceptif et pas trop critique

Ton esprit, c'est l'opérateur de télé qui va en prendre la gouverne grâce à des infos biaisées, voire fausses.

Ton esprit, c'est le publicitaire qui va le circonvenir pour te faire acheter des trucs dont il t'apprendra que tu en as besoin.

Au soir de ta vie, tu feras le constat blasé "Je ne m'appartiens plus".
En fait, tu ne t'es jamais appartenu.

Camarades, brisez vos chaînes ! Apprenez à reprendre la seule propriété légitime : celle de vous-mêmes.

BAB 


Sous l'casque d'Erby



lundi 21 octobre 2013

Leonarda et les Chics Types

Amis de la compulsion active et de la déception tenace, je renonce à vous détailler l'expulsion de la petite Leonarda, cueillie en pleine « sortie scolaire » et expédiée par chronoposte à l'envoyeur, vous connaissez tout de la vie ordinaire d'un clandestin au pays de Voltaire et de Fouché, pas la peine d'insister...
Ce qui me chiffonne, c'est la suite. Et la suite est toujours la même... Que faire d'autre, après tout ?... Changer de gouvernement ?... Nous avons à peu près tout essayé par voie légale... Changer de société ?... Oui, d'accord, mais... outre que c'est illégal, bien que légitime, c'est trop long... Trop compliqué... Trop abstrait à faire comprendre aux « masses laborieuses » saturées par des siècles de manipulation... Allez redresser un arbre torse !... Une pétition pour parer à l'urgence et tenter d'ouvrir des voies d'eau dans le Navire-amiral ?... Va pour la pétition ! Le contenu de celle-ci ne variant pas des précédentes, on garde la formule en changeant le nom du destinataire : « Valls démission » aujourd'hui, demain, on verra... Hier, c'est du passé... Les ministres passent, le sinistre reste !
La France a connu autant de ministres de l'intérieur que des pétitions pour les faire déguerpir. Les cris d'indignation offrant le même refrain, jamais « Untel » n'a bougé d'un iota de l'endroit où le destin l'a placé... Sachant, à moins d'être totalement stupide, ce que je finis par penser, que le ministre de l'intérieur obéit au doigt et à l’œil aux consignes politiques décidées par un supérieur élu... au « suffrage universel » ! Elle n'est pas grande, la France ?!... On ne se décourage pas : « Untel, démission » ! Et de tube en remix, de quinquennat en décennie, les gouvernements se suivent au diapason d'un discours qui fleure bon le boucané. Le temps (toujours le même, mais en plus long) passe et avec lui le gâtisme finit par trouver un logement confortable dans nos tissus. On nomme cela la constance militante.
J'utilise le terme générique d'Untel sans distinction d'idéologie : le ministre de l'intérieur est le baromètre qui indique à l'exécutif l'orientation à donner à sa politique en cours d'exercice afin d'éviter le coup de vent imprévisible, ce qui s'avère souvent aléatoire, voire néfaste... Pousser un ministre de l'intérieur à appliquer tel moyen de répression, plutôt que tel autre, est fonction de la rumeur et de l'humeur d'un électorat colérique et souvent inconstant. Sa monnaie courante. Tous les gouvernants l'utilisent pour mentir, suborner, se faire élire ou réélire, avec des fortunes diverses...
L'histoire démontre que remplacer un ministre de l'intérieur n'a jamais été gage de bien-être politique pour le bon peuple. Le remplaçant continuant de faire ce qu'il doit faire, ministre de la police. En revanche, ce qui est universel c'est l'obstination avec laquelle on continue de crier : « Untel, démission » !
Untel ?... Et pourquoi pas tous, sans renouvellement de contrat ?!...

PS – Après enquête des services sur l'expulsion de la petite Leonarda, RAS ! A la rigueur un petit manque de tact de la part des poulardins... Hollande himself est venu le proclamer dans une courte intervention dans les « étranges lucarnes ». Leonarda peut revenir au pays si elle en « fait la demande », a-t-il soufflé... Mais sans sa famille, dixit Valls ! Non, mais, on est assez impayables comme ça !

Pour info : Selon les chiffres de l'intérieur, 18 000 clandestins ont été reconduits à la frontière durant les huit premiers mois de l'année 2013...

Liens sur le sujet :
Leonarda autorisée à venir 
Expulsions de sans-papiers 
Sans famille


Sous l'casque d'Erby

Préhistoire d'en rire



dimanche 20 octobre 2013

Il n'y a plus rien, Léo Ferré


Extraits du texte intégral. Incroyablement d'actualité :


Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l´heure
Le désordre, c´est l´ordre moins le pouvoir! Il n´y a plus rien
Tu as droit, citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux trafiquants d´armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Les mots... toujours les mots, bien sûr!
Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
Apprends donc à te coucher tout nu! Fous en l´air tes pantoufles!
Renverse tes chaises! Mange debout! Assois-toi sur des tonnes d´inconvenances
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l´inconforme
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter c´est comme à la roulette : on mise, on mise
Elle était belle comme la révolte
Nous l´avions dans les yeux
Dans les bras, dans nos futals
Elle s´appelait l´imagination
On l´enterra de mémoire Il n´y a plus rien
Que ces horribles magasins roulants
Qui portent tout en devanture
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner vos sous
Avec les poumons resserrés
Les yeux défaits par les veilles soucieuses
Et vous comptez vos sous?
Pardon, leurs sous!
Vous faites mentir les miroirs!
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
Il n´y a plus rien
Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous-en jusque-là, si vous pouvez
Nous, on peut pas
Un jour, dans dix mille ans
Quand vous ne serez plus là
Nous aurons tout
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d´inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse

Nous vivrons de tout









Sous l'casque d'Erby

Que les gros salaires lèvent le doigt




samedi 19 octobre 2013

Fukushima

Fukushima,j’entends ta mort qui rode
Fukushima, le mal s’étale autour de toi
Fukushima, tu attends l’aide qui ne vient pas
Fukushima, produit de nos têtes folles
Fukushima, tu n’y crois pas, tu n’y crois pas
Fukushima, ils font com, abstraction de toi
Fukushima, les vents, la mer sont hors contrôle
Fukushima, viendra le temps ou tout te frôlera
Fukushima, les frontières n’existent pas
Fukushima, ils ne se chamaillent pas pour toi
Fukushima, mais pour l’argent qui nous perdra
Fukushima, de port en port tu nous rejoindra

Fukushima




Sous l'casque d'Erby
On the road again !...


vendredi 18 octobre 2013

La Sili-conne et l'ami-Marsupi


L'insecte nommé éphémère a une vie de 24h, dit-on. Bien d'autres organismes vivants ont des durées beaucoup plus courtes, dit-on. On dit aussi que seul Dieu serait éternel... Va comprendre Charles ? : ben moi, je crois comprendre que l'insecte (réel) et le Dieu (irréel) c'est presque pareil. Que seul l'éphémère est éternel, quoi ! (rassurez-vous, je ne suis pas encore fou : je pense au temps de la galaxie et celui de la p'tite bête...)
On dit encore que nos connaissances progressent de façon exponentielle, par rapport au temps des premiers savants modernes comme Newton. Lequel disait en toute lucidité : « Ce que nous savons, c'est une goutte d'eau, ce que nous ignorons, c'est l'océan. » Admettons que, par rapport au temps de Newton, on soit passé, question poids de nos connaissances, du 1 gramme de la goutte d'eau à quelques 1000 tonnes d'eau. Ce n'est encore pratiquement rien par rapport au poids de « l'océan de nos ignorances » !... : restons modestes et lucides !
Y en a des qui se croient très lucides, avec leurs algorithmes si pointus, mais sont surtout très immodestes. Tels ces jeunes golden-boys adeptes de la secte du transhumanisme, de la robotisation de l'homme, vers le Super-Man : DIEU éternel !... (cf le film d'Arte).
L'une des choses qui m'a estomaqué, dans ce film, c'est la superbe ignorance que TOUT le confort de leur petit paradis de nantis (pseudo-savants) repose sur l'immense misère des hommes, des esclaves en fait, qui – par exemple, au Kivu – extraient le coltan (etc.) nécessaire à toutes les puces électroniques des engins électroniques... Au mieux, l'un d'eux concède qu'il faut aider, via leurs fondations « humanitaires » des ONG de charité...
Sur un autre registre, il est remarquable aussi que les « cerveaux californiens » du film soient exclusivement ceux d'hommes, pardon de golden-boys. Comme si les belles dames californiennes (si célèbres en poupées Hollywood !) n'étaient plus, dans la Silicon Valley, qu'autant de Sillly-connes aux seins siliconés, of course... : un quasi statut d'esclave !
Enfin, ce paradis scientiste d'une élite se rêvant devenir post-humanité-transcendentale (après la préhistoire de ce qu'est toute l'humanité !...) ignore non seulement l'humble sagesse du savant Newton (et de tant d'autres, comme Einstein), mais ignore aussi et surtout le principal : l'ART... super moyen de connaissance par la sensibilité, l'émotion, la vibration, l'amour. Bref l'essentiel de la nature humaine, par rapport à la froide logique des dites « Sciences dures ». Aux quelles opposer les dites « Sciences molles » (Géographie, Histoire, Sociologie...), qui ont certes besoin des algorithmes et des ordinateurs, mais s'appuient aussi sur l'Art, la Philosophie, etc. : cf.Gaston Bachelard, Hubert Reeves et tant d'autres scientifiques-poètes (ou musiciens, etc.), comme - souvent - des chercheurs X-Y-Z, audacieux et acharnés, si modestes dans leurs coins...
C'est là qu'intervient l'ami-Marsupi. Le sympathique personnage (réincarnation de Victor Nazaire?) des B-D de Frankin est un artiste, équilibriste et drôle à souhait. J'imagine les farces qu'il serait capable de faire à nos sages (?) golden-boys, comme d'emballer la Silly-conne. Et les laisser entre mâles guignols affolés (sans girl-friend, sans mamma...) !
L'ami, réel cette fois, qui m'a inspiré ceci est un simple ouvrier, c'est à dire un homme comme toi et moi, avec ses millions de particularités comme tout un(e) chacun(e)... Pas un pseudo post-humain robotisé. L'ami est arrivé visiter mon expo-photo alors que je regardais le film d'Arte : le contraste était saisissant !...
Ces copains l'affublent d'un autre surnom, « la Gaffe », comme le Gaston du même Frankin. Mais je lui ai préféré, pour l'occasion, celui du Marsupi espiègle, venu me sortir de l'enfer de ces golden-boys du futur (prétendent-ils)... Puis, après son départ et ses emplettes de photos (merci!), j'ai visionné la fin du film, qui, ouf, est surtout consacrée à durement critiquer (y compris par une intellectuelle pas conne) ce mauvais rêve de scientistes obtus...
Et vive les beaux rêves d'artistes ! Et vive l'ami Marsupi ensorcelant une conne siliconée ! 

Sous l'casque d'Erby

 Ah, la Vache !

jeudi 17 octobre 2013

Jean-Marc Ayrault parle le Breizh

M art' IN
J'ai aimé l'intervention dare-dare de Jean-Marc Ayrault, hier à la lucarne, concernant la Bretagne et la suppression de centaines d'emplois dans l'agroalimentaire. Il y avait dans le port de sa personne, dans le rasage, comme un air de pétoche indiscutable. La propreté s'apprend aux bancs de l'école, à la maison, partout où il faut présenter « bonne » figure dès le plus jeune âge. Un supplice, au moins aussi grand que celui de la fermeture des maisons closes, le plaisir en moins. Son faux look « Renard argenté », que mon ami B. mode a si bien portraité, m'a mis en joie. Pourquoi ?... Parce que cela ressemblait à une sorte d'appel du 18 juin de l'autre siècle à l'envers : « Bretons, bretonnes, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour votre belle région. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. »... Il n'est pas allé jusqu'à parler de nationalisation des moyens de production, mais il ne faut pas déconner non plus, nous sommes en 2013 et les faucons de la Goldman-Sachs planent au-dessus de nos têtes !
La Bretagne ! Ses côtes, son milieu marin, ses musclés, ses marinas. Sa rugosité ! La crise, tout aussi rugueuse, qui la frappe comme un mauvais vent de noroit ! Le courage du matelot, la cuite sauvage, le cabochard qui a toujours su se tirer de mille et un traquenards ! Moitié pirate, moitié corsaire, faut aller mollo avec les lascars. Des kamikazes, les frangins, tout en inconscience et en discipline !...  Mais, quand faut y aller, faut y aller ! Et là pas de quartier ! Demandez aux fosses communes du Chemin des Dames, aux tranchées de 14-18, ce qu'est un breton, l'écho des tombes vous répondra : « de la chair à canon » ! On ne joue pas avec sans y mettre le prix.
Breton jamais ne faiblit sous les vents ! Gaffe à sa gueulante ! Car il ne fait pas que gueuler, le breton. La demi-mesure n'est pas sa tasse de thé... Ceux qui un jour ont pensé que c'était de la frime, du vitrinage pour impressionner le touriste, ont vite compris, comme Sarko à ses dépens et un peu tard, au Guilvinec, que l'expérience vous enseigne la limite à ne pas dépasser...
Fort de cela, le nantais Jean-Marc Ayrault, tant de moitiés dans l'escarcelle qu'il a mal à la définition, a vite compris que le haut ou le bas-breton n'étaient pas quantité négligeable, fallait faire fissa de balancer couplet et bifetons dans les caisses (vides), pour calmer la montée des eaux. Pour l'instant du moins, demandant tables rondes et patience. Et ça, le breton sait faire, attendre, être patient, jusqu'au moment où il vous colle une droite qu'on ne voit pas venir !
Le feu couve sous la paille ! Sinon, pourquoi ce tintamarre, alors qu'en France il y a des régions bien plus touchées par la crise que la Bretagne aujourd'hui ?...

Lien sur le sujet :
La Bretagne est-elle vraiment touchée par la crise ?

Sous l'casque d'Erby

Pour une future affiche électorale

mercredi 16 octobre 2013

La réforme des retraites, chantons sous la pluie

Les députés ont voté, mardi 15 octobre, en première lecture, le projet de loi sur la réforme des retraites.
« Adoptée de justesse », lit-on sous la plume des commentateurs spécialisés : 270 députés ont voté pour, 249 contre, le total représentants un pays de près de 66 millions d'habitants. Si une telle disproportion entre les gens qui dirigent et ceux qui se font becqueter la pitance sur l'dos sans moufter ne vous suggère rien, c'est à se la prendre et se la mordre.
On notera que dix-sept députés « socialistes » se sont abstenus. Cet acte d'héroïsme pur mérite le Nobel de l'audace. Cailloux dans l'brouillart fait diligence pour se procurer les noms de ces sans-culottes de la République pour leur offrir un apéritif dansant dans un cadre champêtre, pourquoi pas à Notre-Dame-des-Landes !
Résumons, résumons, le contenu de cette réforme sans nous embourber au milieu de la « magie » des chiffres et des statistiques. Libre à vous, si jamais vous parvenez à obtenir le total de vos trimestres, après une vie d'exploitation et d'assistanat, d'occuper votre temps libre à faire la manche dans les couloirs du métro, ou dans des bourgs sympathiques, en période estivale, une gratte à la main, pour arrondir vos fins de mois. Un conseil : initiez-vous dès à présent à la maîtrise d'un instrument musical... Évitez, si possible, le pipeau, pour les raisons que l'on sait... Et le piano, question pratique...
Le droit au bénéfice de la retraite, c'est, selon le catéchisme du politicard, larbin de la finance : bosse, bosse, bosse ! Ce qui, traduit en langage commun, signifie : fais-toi exploiter, fais-toi exploiter, comme le bon esclave que t'es et ferme-là ! Mais n'oublie pas que pour atteindre le saint Graal, puisque t'es un bon chien, écoute les conseils de ton Maître : « cherche, cherche, cherche ! » Mais, quoi donc ?... Du boulot, du boulot, du boulot !...
Moralité hautement improbable : débarrassons-nous de cette espèce malfaisante et même si tout n'ira pas pour le mieux dans le pire des mondes, nous aurons la satisfaction d'avoir fait un grand geste en débarrassant l'humanité d'un, voire plusieurs fléaux !

Liens sur le sujet :

Sous l'casque d'Erby 

Fouilles curieuses et i...NSA..lubres


mardi 15 octobre 2013

Les sans-papiers jugés devant les portes d'embarquement

En avant, marche !
« On n'est jamais trahi que par les siens », dit le proverbe. En ce qui concerne la gauche au pouvoir en France, en cette année de grâce 2013, je ne me sens pas trahi, puisque cela fait longtemps que les solférinades du PS n'ont rien à voir avec les idéaux qui l'ont vu naître. Les signes de cette décadence morale et politique sont nombreux et les énumérer ne servirait à rien, sinon à ennuyer le monde en perdant un temps précieux à imaginer un autre monde possible, chacun pouvant noter au hasard des décisions gouvernementales, la distance qui sépare le fidèle des chemins merveilleux du paradis, qu'on n'évoque qu'à l'occasion de campagnes électorales pour crocher le gogo au bout de la gaffe.
Quand les socialistes auront le courage d'avouer qu'ils sont un parti de centre-droit, à vocation libérale, jouant à faire houuu ! devant un parterre des riches hilares, j'applaudirai à cet aveu en poursuivant mon bonhomme de chemin. Mais nous n'en sommes pas là. Bien au contraire !
Depuis ce lundi, la France socialiste, a décidé que les étrangers sans-papiers du centre de rétention administrative (CRA) seront jugés dans une annexe du tribunal de Meaux (Seine-et-Marne), à deux pas de l’aéroport de Roissy. Aussi éclairant qu'un coup de Brignoles dans l'estomac !
Comme ça... Par mesure d'économie - rien à voir avec l'éthique ! - on évite les problèmes avec les transports en commun, les embouteillages et autres surprises liées à l'agitation citadine, en effaçant l'humain, pragmatisme socialiste oblige : du tribunal à l'avion, c'est direct, des heures supplémentaires grignotées sur les dépenses et des chiffres « positifs » à afficher à l'heure des bilans pour contrer des vilains français, leur essuyant le nez avant même la sortie des mouchoirs : « vous voyez, ce que vous proposez, nous l'avons fait ! ».
Et si dans la foulée, rien que pour faire plaisir à la France bleu-blanc-rouge, pour les achever, on supprimait les tribunaux, messieurs les disciples de Jean Jaurès ?... La gueule qu'ils feraient !...
Même si Taubira, du bout des lèvres (droit de réserve oblige) et quelques députés PS ont toussé chronique et trouvé la dose plus que forte à sniffer, cela ne change rien à la nature du forfait ! 
Cinq ans à combattre, contrant pied à pied la politique de Sarko, à vomir le gang de Neuilly, tenté par les vieux démons du pétainisme, obtenir « gain de cause » en le boutant hors du Château, pour assister à ça !...
Messieurs, je vous vomis à la face !... Dehors !... Retrouvez le carré que vous n'auriez jamais dû quitter !


Sous l'casque d'Erby

Ce que nous savons, c'est une goutte d'eau,
ce que nous ignorons, c'est l'océan (Isaac Newton)

lundi 14 octobre 2013

La politique du pire, nous y sommes

Vrai que si la vie nous fait caguer tous les jours, au propre comme au figuré, force est de reconnaître que ce n'est pas pour autant que nous militons pour la constipation outrancière. Même si des forces obscures s'emploient à nous rendre la chose impossible, biologiquement parlant, je nous le donne en mille, trois jours sans, ça vous précipite chez l'apothicaire pour l'achat, remboursé ou pas, d'un laxatif efficace, sans vous interroger le moindre brin sur l'origine du médoc. Un seul besoin, se laisser aller.
Brignoles 1 la politique 0.
Ceci expliquant que si la vie nous fait aller de plus en plus souvent, c'est que nous en avons besoin. Paradoxal ?... Que sommes-nous d'autre, sinon l'origine paradoxale d'un accident diversement apprécié que nous cherchons à prolonger à tout prix ?...
Prenons l'exemple de ce cousin américain, qu'on aime et qu'on rejette alternativement, tellement il est... Comment dire ?... Vous comprenez... plein de « bonnes intentions », ce qui est quand même assez courant chez lui... Voyons maintenant le cas du pauvre gars qui, croyant avoir loué l'appart de sa vie, dans un quartier de Brooklyn, à New York, voulant actionner la chasse d'eau de ses toilettes, pour vérifier son « bon fonctionnement », après une coupure d'eau dans tout l'immeuble, a vu la cuvette des WC « littéralement exploser en mille morceaux », comme une voiture piégée au beau milieu de Bagdad. Boum !
L'infortuné Michel Pierre, c'est son patronyme, a été blessé au visage, aux bras et à une jambe, mais garde l'essentiel : la vie. « Bien que peu profondes, les entailles provoquées par les éclats de faïence ont tout de même nécessité la pose de 30 points de sutures »...
Sans doute les suites d'une rénovation à la Valerie Damidot !
Si ceci ne vous casse pas les Brignoles, dites-moi ce qu'il faut faire pour y parvenir !

Lien sur le sujet :
plainte après l'explosion de ses toilettes


Sous l'casque d'Erby
  
La montagne, ça te gagne

dimanche 13 octobre 2013

Léo un jour, Léo toujours

Léo Ferré (4/10) : Ferré chante les poètes / Pauvre Rutebeuf / L'étang chimérique



Léo Ferre/Aragon - Je chante pour passer le temps


Les amants tristes
 

Le conditionnel de variétés


Sous l'casque d'Erby




samedi 12 octobre 2013

ANONYMES DE NOTRE TEMPS

J'ai récemment retrouvé ce texte (que je croyais perdu) sous forme de l'étrange affiche jointe, en brassant d'énormes archives pour préparer mon expo-photo. L'affiche me fut donnée en cadeau d'adieu par l'ami « poète acharniste » genevois Jean Firmann, au moment de mon départ de cette ville. Et, à l'évidence, je soupçonne Jean d'être l'inspirateur de ce texte, « anonyme » à souhait : nous sommes innombrables à déjà l'approuver et donc avoir rejoint cette lutte vitale.
Ce texte est daté de 1900+...84 : il peut sembler « préhistorique » pour certains adeptes du transhumanisme et autres fous-du-dieu de la religion née dans la Silicon Valley dédiée à la robotisation de l'humain (voir le film d'Arte de 2008). Mais je suis sûr que pour les autres – nous tous ! - cette « préhistoire » a un grand avenir !
Mais en 2013, il reste hélas– pour l'essentiel – d'actualité ! 
Par exemple cette phrase du dernier paragraphe :
« Chacun de nous est partie vivante de cette terre et en conséquence nul ne peut nuire à aucune partie de cette terre sans se nuire à lui-même. »
Le seul gros reproche que je puisse faire à ce texte est sa signature trop datée : « Anonymes XX° siècle », au lieu de « Anonymes de notre temps » : d'où le titre du billet !


Rem*


- - - Eaux-Vives, le 2 novembre 1984

GRELOT UN
De l'éponge verte d'un seul arbre / le ciel tire son suc violet – Saint-John Perse
Il en est qui laissent des poisons / d'autres des remèdes – René Char
J'avance pour bénir / je plante l'arbre à pain – Henri Michaux

UNE LETTRE OUVERTE POUR LES VIVANTS

Il faut le dire tout net : l'enclenche est alarmée ! La nature aujourd'hui souffre trop pour souffrir d'attendre plus longtemps !
Aveuglement, l'homme, égoïste et borné, détruit son environnement, saccage hystériquement, son air, sa couche et son vivier. Pourquoi cette collective orgie de l'autodestruction ? Pour plus de profit, pour plus de réputé confort, plus de prétendus raffinements. Mettre en péril, un fonctionnement aussi génial, un nœud aussi vital que la photosynthèse... pour plus d'avoir, plus de tiédeur, plus de matérialisme niais, plus de leurres boulimiques et douillets, plus de rationalisme nabot et fat... ah ! Le pari débile, ah ! La roulette frustre.
Posément, la tête froide, en conscience, il faut dire maintenant que jamais l'humanité, dans son ensemble n'a connu heure aussi grave, aussi interrogative. Car l'homme peut sauver la terre. C'est de cela qu'il s'agit. De rien moins que cela. Il faut tout mettre dans cette lutte. Et elle sera gagnée. Tout le savoir et toute l'institution, tout le pouvoir et toute l'imagination, toute la finance, toute la technique et tout le respect de la vie pour la vie, tout l'humanisme, tout le désarmement, toute la paix dans cette lutte. Il n'y a rien là d'utopique. La mort des lacs, des forêts, n'est qu'un des signes du désordre essentiel que nous avons installé par inconscience. En réalité, chacun dans son for intérieur le sait, le pressant avec force et netteté : la nature ne peut indéfiniment éponger les épanchements suicidaires de l'homme. Torturée, elle a commencé d'agir sa souffrance. Et cette action, cette très périlleuse spirale douloureuse, si l'on ne cesse au plus vite de l'alimenter, pourrait bien nous poser brutalement, les questions que par angoisse-même, par grande crainte, l'on s'acharne à éluder.
Circulez ! Y'a rien à questionner !
1984 :c'est cela. 1984 :c'est ce carrefour. Le Big Brother de George Orwell (par exemple) s'est simplement travesti en pollution mortelle (du substantif « mort »). Cette pollution constituée des quelques cinq millions de substances diversement toxiques vomies journellement par les civilisations actuelles, par centaines de tonnes dans l'environnement planétaire – si harmonieux et si fragile, si délicatement agencé -, par milliers de tonnes dans l'atmosphère de notre planète – cette précieuse et filtrante matrice, qui n'est pas bien grande en fait... neuf kilomètres de hauteur seulement, tout autour du globe... une bulle! -, cette pollution, comme le Big Brother d'Orwell, est partout. Infusions des boomerangs ! Diffusion cinglante et saisissants détours des manivelles !
La terre gémit, sanglée dans des frontières qui la boudinent et la violacent, des frontières dérisoires et mégalomaniaques que certains peuples guerriers d'aujourd'hui exportent déjà jusque sur la lune ! Mais la pollution, qui n'est autre que l'obscène déjection des multiples égoïsmes humain, des égoïsme insensés et de la courte, si courte vue des races, des idéologies, des religions – ah ! Dogmes et doctrines du racornissement délibéré de l'homme -, se moque des frontières tout comme la lutte nouvelle qu'il faut mener doit se rire des concepts étriqués et des idées reçues. Que l'homme apprenne enfin à discerner l'essentiel du vain falbala, à distinguer la vérité vive et crue du mensonge ouatiné, de l'illusion détestable, de la sinistre ignorance et des très fameux petits tours autour du pot. Que l'homme enfin s'exhausse et ose respirer à sa plus vaste mesure, de sa plus ample interrogation, en tous domaines recherchant ce que l'homme a cru voir.
Paix sur la terre aux arbres de bonne volonté !
Merci Franz Weber de brandir aujourd'hui votre référendum. C'est un geste concret d'une portée cruciale puisqu'il propose aux personnes de dire, chacune à sa manière, que le massacre a assez duré, de travailler chacune selon ce qu'elle est et selon ce qu'elle en train de devenir, à sauver tout ce qui peut l'être. Bref de dire : je veux vivre.
En harmonie propulsive avec tout ce qui, sur terre et dans l'univers, du plus élémentaire au plus complexe, agit ce même murmure : je veux vivre. C'est de tout notre être que nous vous disons également courage, en souhaitant que votre lutte-même, paisiblement, vous vivifie. Et que vous viviez longtemps au milieu d'êtres humains qui, prenant rapidement de l'erreur suicidaire que constitue le mode de vie expansif et vorace prôné et pratiqué par la quasi-totalité des peuples terriens de 1984, à l'est comme à l'ouest, au nord comme au sud, se mettent enfin à appeler un chat un chat, à utiliser leurs capacités si fabuleusement diversifiées, pour sauver la terre d'abord, pour créer ensuite un nouvel âge inventif et aimant !
Nous souhaitons un plein succès à votre lutte, qui est aussi la nôtre, et celle heureusement de pus en plus de personnes. Ils existent, ils sont nombreux, celles et ceux qui sont en train de discerner l'urgence et de comprendre que chacun de nous est partie vivante de cette terre et qu'en conséquence nul ne peut nuire à aucune partie de cette terre sans se nuire à lui-même. Cette vérité très simple est l'outil paisible qui rend en fait à chacun le pouvoir d'agir avec efficacité.
Hêtres ou ne pas être. Avec notre plus large sourire et cette chaude impression que les Indiens ne sont plus très loin.
ANONYMES XX° SIÈCLE

Sous l'casque d'Erby