dimanche 4 décembre 2016

Manuel Valls, un primate chez les primaires

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Maintenant que François Hollande a renoncé à la resucée élyséenne, une voie royale s’ouvre devant le répliquant Manuel Valls.
De Jaurès à Valls, passant par Blum, Mitterrand et quelques autres, de renoncement en abandon, le PS ne finit plus d’enterrer les idéaux de la Deuxième Internationale ouvrière socialiste. Une telle persistance dans la traîtrise est d’autant plus consternante que des milliers d’encartés sont persuadés de défendre les valeurs qui l’ont fondée ! Surtout ne leur dite pas qu’une telle escroquerie ne date pas d’aujourd’hui, ils seraient capables de vous flanquer la misère !
Qu’il fouette les naseaux le caporal Valls ! Manu était pourtant, à ses débuts dans la social-démocratie, ce militant de la cause palestinienne qui n’hésitait pas à tirer à l’arme lourde contre le sionisme. Il était ce copain insouciant avec qui on faisait la java du temps où le printemps bourgeonnait sous le verglas, même si, observant le sourcil du bonhomme, sa raideur ponctuelle, on sentait comme une aberration dans l'air ambiant.
Depuis, le lascar s’est libéré. Il a passé la barre du complexe sans l’aide de la psychanalyse. Une véritable contre-révolution ! En ville, dans la bonne société, les quelques fidèles prosternés qui lui restent n'hésitent pas à lui lécher le cirage des chaussures !
Eternel perfectionniste, notre sous-commandant Sarko fait mieux que l’original, prouvant forfaits en main, que le pire est à sa portée et il l'étale sans complexe sur la table. L’espace d’un quinquennat il a démontré qu’il n’a rien à envier au FN, puisqu’il a réussi à le shunter tricorne au vent. En cas de changement politique, si la chose venait à se produire, les affreux n'auraient qu'à appliquer ce qu'il a si lestement mis en place.
N’oublions pas que sous Sarko, grand expert en débauchage, alors que l’ensemble de la gauche faisait bloc contre les Besson, Hortefeux, Guéant, Buisson et autres Guaino…, Manu avait failli les rejoindre, baïonnette au clair : monsieur en avait assez, des bougnoules, des blackos, de sa circonscription à problèmes, de la gauche, des 35 heures qu’il voulait abolir, du PS, qui tardait à se situer face à l'immigration, à la délinquance, aux ascenseurs en panne, aux doléances du contribuable, aux vieux, aux moches, aux fraudeurs…
Le voici donc, bataillant dur, pour gagner les primaires du PS et obtenir son sésame pour concourir à la fonction suprême.
Sans moi !
Sous l’casque d’Erby



3 commentaires:

  1. Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. On dit « qui aime bien châtie bien ». Mais quand on n’aime carrément pas ?...
    Le Bon dimanche à toutes et à tous.

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  2. Je n'aime carrément pas, moi aussi, non seulement ce Valls-là mais tous les sociaux traîtres qui se prétendent Jauressiens, dont tu as fait la liste, à la quelle je rajoute un nom :
    GUY MOLLET, le va-t'en-guerre de SUEZ en 1956 et surtout de la GUERRE D’ALGÉRIE... ce qui m'a démoli ma jeunesse... en plus de tous les dégâts socio-politiques dans les peuples de Méditerranée ...

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  3. Manu, 'tention, tu vas trop loin ! (euh, les autres aussi...)

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