jeudi 24 octobre 2013

Abattoirs Gad  : Pauvres bêtes !

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De n'importe quelle couleur, de n'importe quel pays, l'homme politique est une vermine. Un larbin qui lape la main de son maître, le financier. Que ne ferait-il pas pour cela ! Je ne vous assommerai pas avec des exemples, penchez-vous sur n'importe quel manuel et vous verrez que sa longue histoire n'est qu'un long tracé de trahison et de sang, au bout duquel on trouve les croix des cimetières. Ces bandits, identiquement moulés, ont trouvé l'axe d'un commerce florissant qu'ils perpétuent à travers les siècles, avec science et constance : le mensonge par la crédulité. Le filon s'avérant inépuisable quelle « bonne » raison les pousserait à cesser l'exploitation d'un commerce aussi juteux ? Un petit nombre dominant une masse des milliers de fois supérieure en quantité et en force cela paraît impossible et pourtant cela est. Mieux : cela continue sans qu'aucune réaction crédible ne nous donne le sentiment que cela puisse s'arrêter un jour... Imaginez la sensation de jouissance que cela procure au bénéficiaire !
Je vous dis cela en observant ce qui se passe entre salariés aux abattoirs Gad, en Bretagne. Pour des « raisons économiques », bien sûr, la Direction a décidé de fermer l’unité de production de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, au profit de celle de Josselin, dans le Morbihan. Pour consoler les futurs « fraudeurs sociaux », les licenciés, la Direction offre une prime de décanillage que ces miséreux, ces vauriens, refusent, sous prétexte que ça vaut clopinettes. Les sagouins !
Sur le carreau, une cinquantaine d'exploités et leurs familles, leurs crédits, leurs trouilles, leurs bouffe, leurs stress, leurs misères et leurs déchéances, déjà grande avant cette décision, ont tenté le coup de gueule devant les privilégiés de Josselin, la chaîne conservée, pour sensibiliser une direction, une opinion et des pouvoirs publics logés à la même enseigne, perturbant l'activité et bloquant la sortie des camions de livraison.
Résultat des courses : les salariés qui bossaient sont venus à la rencontre de ceux qui faisaient grève et barouf, non pas dans l'intention de se joindre, dans un geste solidaire, aux frères dans la misère (à terme eux aussi risquent le licenciement un de ces quatre), mais pour se friter la gueule avec ceux qui les empêchaient de se faire exploiter en rond... Rien à foutre de ton alerte, pôv'gars, chacun sa merde ! Dégage ! Lamentable !
Le tout sous le regard d'une escouade de CRS venue assister au spectacle, des fois qu'il ne dégénère !...
Le crépuscule offre des rayons admirables à contempler...

Liens sur le sujet :
Des salariés se battent entre eux  
Les CRS évacuent le piquet de grève
Intérimaires roumains employés par Gad à Josselin

Sous l'casque d'Erby



8 commentaires:

  1. L'humanité s'enfonce en chaîne dans un océan nauséabond de sujétions à Sa Majesté Pognon. Les sentiments et les actions les plus vils sont observés, tant la pourriture est grande.

    A ce train-là, le genre humain tout entier est déjà mort.

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  2. Bonjour les gens. Temps masochistes !
    Alors que la classe politique européenne fait semblant de découvrir l'espionnage américain tous azimuts, ce qui au fond et assez "divertissant", une touche d'humour noir vient égayer un quotidien morose. Nous apprenons, en effet, que même le portable d'Angela Merkel colle aux esgourdes des States.
    Un véritable SCAN-DA-LE ! Aux dernières nouvelles François Hollande serait prêt à envoyer une frégate pour "punir" son traître d'allié !

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  3. Le temps est venu de désapprendre pour nous sortir de l'impasse dans laquelle nous nous sommes laissés aller. Nous ne pouvons pas continuer à croire que l'élite qui nous mène fait notre bien. La maltraitance collective doit cesser ne serait ce que pour rendre la vie sur notre planète.

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  4. Réponses
    1. Oui, superbe page, qui est très utile pour deviner ce qui nous attend, dans l'avenir non clos ! : la férocité du pouvoir-fric menacé.
      J'ai bien aimé le commentaire qui tu y laisses et tu as bien raison de rajouter ce blog sur la liste des amis...

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  5. Ah merci, c'est bien plus détaillé que ce que j'en avais appris autrefois !

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