lundi 18 novembre 2013

Gare aux Pôv’cons

Négatif                  

Ce qui se passe dans le monde est monstrueux. J'aimerais bien savoir ce qu'il se trame vraiment derrière l'impossibilité de François Hollande de gouverner à gauche. Qu’est-ce qui le pousse, comme les autres chefs d’états, à suivre comme un zombie cette dictature mondiale gourmande ? Mystère... Il nous faut le découvrir, car même si l'on a des pistes, elles ne sont pas suffisantes. La formation des individus dans nos écoles émasculent, il est vrai, la houille blanche de l'esprit, la créativité, la confiance en soi et l'esprit d’initiative. L'amour du gain ou l'esprit dominateur, est-ce assez pour se satisfaire d'un super système d’oppression destructeur ?...Je doute
Les peuples ne sont plus représentés et ils vivent en grand danger... Surtout les plus pauvres. On voit se dessiner une volonté, autour de la planète, de les faire crever.
La réalité c’est l’agrandissement de la pauvreté. Il faut sans cesse la remettre devant les yeux pour ne pas oublier ce qui est palpable.
La réalité, c'est de bien connaître les plantes sauvages pour se nourrir. Savoir se servir des matériaux pour se faire un toit… Planter une graine dans la terre et être touché par la magie de ce qu’elle offre généreusement, la vie. La réalité, c'est s'apercevoir qu'il existe des moyens autres de gérer les énergies, les cultures, la création, l’élevage, les philosophies, les sciences avec du respect pour tout ce qui nous entoure. La réalité, c’est d'empêcher les multinationales et les banques de continuer à pratiquer impunément tous ces méfaits. La réalité c'est avoir une relation autre avec les êtres vivants dans le partage et la solidarité et non pas dans la domination, le rejet et l'inégalité. La réalité, c'est que dans le yin il y a aussi du yang et vice-versa. La réalité, c'est que les pauvres d'aujourd'hui, volontairement ou pas, trouvent ou retrouvent des manières de vivre intéressantes qui peuvent nous sauver et sauver la planète entière. Nos sociétés mondialisées, basées sur la surproduction, vidant et détruisant les matières premières, ne cherchant que le profit individuel jusqu'à s'autodétruire est le rêve par excellence d'une minorité dominante. Il est destructeur sur tous les plans. Aujourd'hui, quand on est introduit dans le système ultralibéral, avec nos IPAD qui nous sur-humanisent,  on ne vit que pour le commerce, on vit d’enfumages constants, sur tous les plans et, surtout, on vit d’esclavage. On vit décidément hors réalité.
Je pense que dans ce système mondial très hiérarchisé les supra-grands décideurs qui ont pris le train du rêve absurde de domination à travers l’argent, ont une volonté d’exterminer du pauvre dans un gigantesque génocide. Ils ont commencé leurs macabres danses avec leurs nov’guerre pour soit disant le bien des peuples... La masse des pauvres de la planète s’agrandit grâce à « la dette », rêve qui fonctionne admirablement bien depuis des décennies.
Ce faisant,  les pauvres se détachent de leurs dépendances, deviennent ingérables, se révoltent et surtout ne consomment plus. Or le rêve des marchés est de pousser à la consommation. En même temps, il leurs faut de plus en plus de territoires pour puiser les ressources de leur destruction. Il ne faut pas prendre les pauvres pour des cons, au contraire. Contraints de quitter leurs automatismes de rêves bleus, ils retrouveront le moyen d’imaginer et de créer des solutions d’abord pour survivre et ensuite se défendre contre toutes ces aberrations : l’argent, le progrès, la surproduction qui tue la vie et l’imaginaire. Dans ces temps charnières propices, les solutions sont en route, et rien ne les arrêtera parce que nos cerveaux vont reprendre possession de leurs facultés, la créativité, la confiance en soi et l'esprit d’initiative. L’instinct que l’on a perdu, l’instinct de survie. C’est même bien naturel.





Sous l'casque d'Erby

Allez les bœufs !!!!!!


11 commentaires:

  1. Tous plus pauvres, tous révoltés !

    Bercy, nous voici !

    Quant au fout', rien à foot

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  2. Nous naviguons dans des embarcations frêles sur la rivière d’argent mais nous accosterons sur la terre ferme joyau de vie !

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    1. J'aime beaucoup ton texte à partir du 2° paragraphe ("la réalité c'est...") car je trouve le 1° trop "rengaine" déjà lue 1000 fois...
      Oui, partir de l'humble réalité, de la graine...
      Vu hier avec ma sœur (en féconde visite de 48h chez moi!) un film extraordinaire, en salle. "Il était la forêt", film docu +++ de créativité d'animations graphiques et pédagogiques sur le thème : le cycle de 700 ans de vie de la forêt, ici tropicale (Gabon).
      Tout y passe, du pire des massacres actuels de l'industrie du bois, au meilleur des milliards de milliards de fourmis etc., autour de l'immense vie du grand arbre dont la canopée est d'environ un hectare ! : lorsqu'il tombe à sa mort naturelle cela fait une clairière où le cycle repart : ensoleillement, premières plantes, puis les suivantes, de + en + à l'ombre d'où la course en hauteur vers la lumière, etc. etc.
      Il y a plein d'analogies à faire avec nos cycles civilisationnels, et surtout : quelle leçon d'humilité pour le pseudo "roi" que serait l'homme !

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    2. Oui tu as vu le lien que j’ai mis plus bas
      Lediazec l’a mis en bleu
      Si tout le monde passait par là quelques mois , nous aurions je pense un peu plus de plomb dans la cervelle. Chasser avec des outils que l’on crée , tuer et sentir la vie qui s’en va avant de cuisiner, connaitre les végétaux pour se nourrir et se soigner, au lieu de foutre du Romdup de Monsanto dessus en les éradiquant et puis aller se servir dans les rayons des multinationales ...Bref, Tu vas trouver que je radote mais il faut sans cesse se remettre à l’ouvrage pour bien s’en imprégner cher ami. Il ne suffit pas non plus d’être juste d’accord avec soi même...Il nous faut déposer les graines qui éclairciront les si nombreux enfumages ...Regarde bien comment ils procède avec leurs pubs , prend de la graine et fais pareil. Il nous ont et se sont bien étudié. Il n’y a pas mieux que le rabâchage pour nous influencer..

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  3. Bonjour les caillounautes. Temps mathématiques.
    Histoire de paradoxe aujourd'hui. D'un côté, les rupins, une minorité, leur science, leur inconscience, leur mépris des valeurs, leur insolence, leur bassesse. De l'autre, le nombre exponentiel de pauvres, de déguenillés, d'indignes, sur lequel repose le socle de leur bonheur tout égoïste et personnel. Or pour se maintenir dans cette position confortable, le rupin a besoin de pauvres pour émarger. Or trop c'est trop : plus le pauvre augmente en nombre, plus le risque d'implosion est important. Pour cela une solution : faire du ménage, monter les uns contre les autres, fomenter des rivalités, attiser les guerres, armer les deux camps et se tenir à l'écart. Pendant que les pauvres s'autodétruisent avec haine et méthode, tout occupés à sauver leur peau, ils n'ont pas le temps d'envisager l'idée qu'on les prend pour des pôv'cons, les rupins se frottent les mimines loin du champ de bataille.
    Le riche n'a qu'une idée : faire de la place par le vide. Ils ont besoin de pauvres, certes, mais pas trop !

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  4. Voilà ce qui devrait faire partit dans l’ école des petits enfants citoyens
    http://www.youtube.com/watch?v=NgMS73kGEcs

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  5. Réponses
    1. En somme, les subprimes sont toujours plus d'actualité. Plus dure sera la chute ? Il suffit que la Chine se défasse simplement d'une partie des obligation du Trésor US qu'elle possède en masse, et plouf....

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