dimanche 30 novembre 2014

Dimanche zyzycal : Manou Gallo

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Ex-bassiste de Zap Mama, Manou Gallo nous vient de Côte d'Ivoire. Elle mêle français, anglais et langue dida dans ses chansons et ajoute à la musique ancestrale du village de Divo les influences récoltées tout au long de son parcours.
Pour donner forme à sa zyque, Manou Gallo crée en 2001 son propre groupe "Le Djiboi". Artiste sensuelle et sensible elle répand sur les ondes la musique ancestrale du village de ses origines.
"La musique que j’ai voulu créer, c’est le mélange de tout ce qui a fait ma vie jusqu’ici : c’est mon histoire, mon parcours qui m’ont donné l’inspiration."
La frangine est comme on dit "une femme moderne africaine de la diaspora" et sa musique en est le reflet, "tressant ensemble et admirablement ses différentes racines culturelles et historiques".
Elle fut désignée en 2009 par les MAMA Awards comme la meilleure artiste de scène de la Côte d'Ivoire.


Manou Gallo

Manou Gallo & le Djiboi @ Afro-Pfingsten Festival 2003

sleeping camels M1 amour


Sous l'casque d'Erby



samedi 29 novembre 2014

Ferguson, c'est KKKatastrophe !

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Combien vaut la vie d'un blackos aux États-Unis ? Le prix d'une bastos ?... Vu le nombre de prunes que le pauvre gars de Ferguson a reçu dans le buffet c'est la déflation. A ce rythme, les poulardins vont être obligés de revoir à la hausse le budget munition. 
Parce que la loi du dominant est ainsi faite chez l'Oncle Sam le cogne canardeur a été blanchi au terme d'une enquête rondement menée, ce qui dans le genre, n'est ni nouveau, ni sur le point de s'arrêter du jour au lendemain. Le barouf déclenché par ce déni de justice est tel que l'armée a été dépêchée sur les lieux et son dispositif renforcé : plus de 2 000 militaires, ajoutés aux effectifs de la police locale, dans un bled de 21 000 habitants ! On n'arrête pas une machine à broyer quand elle est lancée. Malgré colère et contestations violentes de personnes... civilisées, sentant la menace d'un retour de la peste dite brune, sachant d'expérience que cette dernière n'a qu'une couleur, la sienne, les américains découvrent chez eux ce que leur pays pratique impunément partout depuis qu'il a pris à son compte les affaires du monde. 
Rien de nouveau à l'Ouest de l'empire conquérant (blanc, quelle blague !), la « race supérieure », notre honte et nos regrets, qui, pour atteindre le sommet de sa gloire et répandre sur la planète sa suprématie n'a pas hésité à s'approprier un pays et à décimer des millions d'indiens, la conscience aussi tranquille que celle du tâcheron des abattoirs zigouillant de la dinde pour les fêtes de fin d'année. 
Cela est toujours ainsi quand l'Amérique choisit une cible et jette son dévolu sur un bien à rapiner. Portant la « parole de Dieu » et autres mythes fondateurs par le fer et la manipulation auprès de ceux qu'elle considère comme inférieurs, surtout lorsque le territoire de ces « inférieurs » est riche de ce qu'elle ne possède pas ou peu : l'or, le diamant, le cuivre, le pétrole, l'uranium et jusque l'âme d'humains qui ont la malchance d'avoir une autre culture, une couleur de peau différente, mais pas moins le droit de respirer un oxygène commun à tous, ce dont elle n'en a cure !
Noirs, indiens, frisés, métèques, l'esprit et la lettre du triple K reste la valeur de référence au pays de John Wayne et de Gary Cooper, des ranchs aux prairies à l'herbe grasse et de la balle à papa, où, le soir venu, par temps clair, juché sur son alezan, ou dans son 4x4 aux vitres teintées, le descendant entend craquer sous les sabots, ou sous les pneus, les ossements des peuples indiens exterminés. Quelle importance, puisque ces sauvages n'avaient pas les bonnes manières, pas plus que ces sales esclaves noirs importés d'Afrique à vil prix pour faire d'une bande de malfrats la puissance qui écrase le monde et que l'Europe dirigeante, cette pute protéiforme, nous impose progressivement comme modèle !

vendredi 28 novembre 2014

Où donc est parti ''l'État-Providence'' ?

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Le boulot du prolo de base... ? Le point commun du très ingrat boulot-prolo est d'être au bas de l'échelle hiérarchique du travail-salarié, ce statut général à tous les échelons... à gravir péniblement et avec très peu de succès. Double peine pour le prolo-de-base !
Ici, de nos jours, ce prolétaire se nomme ''agent de production'' au lieu d'ouvrière-ouvrier ''O.S.'', dans ce qui reste des grandes, moyennes, petites et très-petites usines ou fabriques... Ou sur les chantiers de construction, d'infrastructures, de travaux agricoles, etc. : mais ce secteur traditionnel de la classe ouvrière d'hier est en déclin aujourd'hui, entraînant une croissante armée de chômeurs, dit ''personnel à la recherche d'emploi''. Et pourquoi ? Parce que ''c'est comme ça'' ! 
Tel est le début du plus gros chapitre de mon essai en chantier ''Œuvrières et Œuvriers'', qui évoque d'abord longuement le secteur privé, avant le secteur public, dont voici une ''page arrachée'', provisoire.



*

L'État (ou ''les pouvoirs publics'', municipaux compris) est lui aussi un gros faiseur de prolos, en tant qu'employeur direct. Sans entrer ici dans le dédale infernal (et bureaucratisé) de la pyramide étatique, l'on constate déjà que cet État-Providence, censé être ''social'', ne favorise guère plus que le privé le prolétariat qu'il embauche, et beaucoup, au tout bas de l'échelle. Ce prolo a au mieux plus de sécurité de garder son (ou du) travail par statut de fonctionnaire. Protection de plus en plus contournée par des contrats d'emplois précaires (stages, CDD...) et par la sous-traitance. C'est le cas du personnel ''basique'' d'entretien de locaux et matériels de fonctionnement (parc auto, etc.). Mais, pire, c'est le cas du personnel envoyé à vil salaire et en ''bouche-trou'' sur des postes à remplacer, par exemple de pédagogues de l'Éducation Nationale : tant pis pour la compétence, tant mieux pour l'équilibre du budget, délice du supérieur... Ces tours de passe-passe sont courant notamment dans les grands services qui furent hier ''domaine public'' et sont bradés par paliers au ''privé'' : hôpital, enseignement, poste, rail, route, air, mer (pour ''continuité territoriale de la Corse''...) et énergie (même centrales nucléaires). Plus - sinon encore les Services des Impôts et les Services-Secrets - la police (pour P.V. de parking, etc.) et l'armée. Oui, la Grande Muette n'a rien à dire sur sa sous-traitance de prolos-civils : dame, il n'y a plus de service militaire, pépinière de gratuits larbins... en casernes, ou de (presque) gratuits patriotes lancés au casse-pipe, aux champs d'horreurs !

Enfin, comme dans l'industrie, l'agro-industrie, le commerce, etc. du ''secteur privé'', le licenciement par ''plan (anti-)social'' est de mise dans ''le secteur public'' - au nom de la sacré-sainte réduction de la ''dette d'État'' et du rendement. Tant mieux pour l'armée (qui devrait être supprimée), mais pas pour les vrais services publics (hôpital, école, rail, poste, énergie...) : là comme ailleurs, les emplois deviennent précaires ou sont rognés, supprimés : c'est le cas notamment des services semi-privatisés comme l'énergie ou la Poste, qui a perdue 80 000 emplois en dix ans, avec l'introduction des robots !
 

*

''L'État-Providence'' mérite de moins en moins ce surnom. Pour rappel, il vient des époques (1910, 36, 45, 68...) où le prolétariat se fit menaçant des pouvoirs capitalistes et où l'État calma le jeu par des lois sociales (à commencer par les 8h/jour et repos le dimanche, plus tard les congés payés, puis les 35 heures) et des organismes comme la Sécurité Sociale, les CCAS, Pôle-Emploi, etc. Mais ce sont là lois et bureaucraties opaques, contournées voire bafouées : l'État est plus que jamais en protection de la classe bourgeoise possédante (et désormais valet du capitalisme mondialisé, branche impérialisme US-OTAN). Entrons dans le détail du personnel étatique, qui, prolo ou pas, est censé être au service du citoyen, plus souvent prolo que pas (j'ai déjà évoqué, à propos de l'école et l'adolescence, le cas du personnel de l'Éducation Nationale).



1- Une armée d'assistantes sociales est censée aider l'pauv'prolo à faire son chemin dans la bureaucratie administrative. Il arrive qu'elle (c'est rarement un homme) s'y perde et elle est débordée de boulot ingrat mal payé, proche du SMIG : prolo spécialisée pour aider prolo paumé, en somme. Pour anecdote, il m'est arrivé de remonter le moral d'une assistante censée me remonter mon dossier : elle avait plus besoin de moi que le contraire !...



2- Santé : J'ai eu besoin par contre des soins d'infirmières (autre métier peu masculin). Même si elles sont mieux payées que le prolo-de-base, car techniciennes très ''pointues'', elles restent largement sous-payées par rapport à des techniciens aussi ''pointus'' ailleurs. Et par rapport aux médecins, pas toujours plus compétents (et souvent arrogants envers elles). Elles restent surtout humaines et simples : comme le prolo soigné. Aidées en cela par les aides-soignantes et les femmes de service, très souvent admirables de dévouement à l'hôpital. Lequel se ''modernise'' à en oublier son statut social : se croit usine à gérer !

Personnel hospitalier comme tout personnel basique des services publics (administrations d'État comme municipaux, etc.) se retrouvent donc à faire grève, à manifester avec leurs homologues du ''privé'' : c'est la même classe laborieuse face au même démon capitaliste. Elle revendique plus sur ''avoir plus...'' que sur ''être plus digne'' sous l'influence de syndicats réformistes. Mais l'aspect qualitatif revient en force, signe des temps d'inquiétude justifiée ! : Même les flics font grève !



3- Police et Justice : la police est censée assurer la sécurité du citoyen, la justice de trancher, non plus des têtes, mais des casses-tête de litiges, ''au nom du peuple souverain''. Dans les faits, nos p'tits magistrats sont dépassés de l'empilement des dossiers, faute de personnel (d'huissiers surtout), et soumis à des pressions occultes de puissants. Dans les faits, les p'tits flics d'antan sont devenus, soit des ''municipaux'' (en sous-traitance, en somme, de la police nationale), soit d'arrogants ''chasseurs'' de tout ce qui bouge, avec sigles barbares genre ''BAC, BRI, GIPN'' etc, et bien sûr CRS, de plus en plus ''robocops'' à l'inquiétante mode yankee. Et pire pour gens-d'armes, G.M. et autres soldats des combats contre ''l'ennemi-de-l'intérieur'', ces émeutiers, ces désordres du vilain, du vil-prolo en légitime noire colère... Notez que les ministères de la Défense et de l'Intérieur se disputent la Gendarmerie : la solution serait de la supprimer carrément, ainsi que les ministères, d'ailleurs!



4- Le service militaire obligatoire n'a été, en France, supprimé (sauf à le rétablir en cas de guerre, si...) qu'en novembre 2001, onze mois après le début de ce siècle : hier. Analyser l'importance historique de (feu) l'enrôlement forcé de tous les jeunes hommes sous ''les drapeaux'' ?...: 5000 pages seraient un minimum ! J'ai préféré lire (en diagonale !) les 5 petits volumes réjouissants de ''l'Anthologie de la Connerie Militariste'' de Lucien Seroux, (éd.AAEL, Toulouse, illustrations des couvertures de Tardi). Mais voici extrait de correspondance d'un ami de ma génération (73-83 ans), qui fut comme moi ''appelé'' a faire la si sale guerre d'Algérie : ''(…) Nous étions cette génération qu’on appelait à l’époque ''les mutants'' de la révolution industrielle. Fini la petite entreprise et les manufactures. Il fallait disait-on savoir se préparer à évoluer avec son temps. Plus de place pour tous à la ferme. Le petit commerce et les petits artisans c’était une fin annoncée. Pour notre génération il fallait se préparer à des mutations - professionnelles d’abord et par voie de conséquences géographiques très souvent. Et c’est là que le service militaire prenait tout un autre sens Car souvenez-vous ! La peur d’être réformé, c’était en réalité la peur de se voir fermer certaines portes d’emploi et notamment dans les fonctions publics mais aussi dans plusieurs entreprises qui ne voulaient pas embaucher des ''malades'' (''mauvais patriotes''). Et donc le service militaire était considéré comme l’un des sésames nécessaires et nous partions quoique cela nous en coûte(...)'' : ces quelques lignes résument la ''mutation'' prolétarienne forcée de l'époque 1956-62 de la guerre d'Algérie, et la difficulté immense de se faire réformer ou, bien pire, de déserter. Elles ont parues dans le débat interne de l'association dont je suis (sur un million de troufions qui ont ''fait'' l'Algérie !...) un des 200 membres : la 4acg, ''Anciens Appelés en Algérie et Amis CONTRE la Guerre'', donc animée de dignité de témoigner. Dans mon essai ''Le Piège'' (disponible chez moi - avis!), j'aborde la question de la désertion du strict point de vue autobiographique : question fondamentale de rester DIGNE dans une guerre (coloniale ou non), si indigne. Vieille question réactualisée sans cesse par l’inouï interventionnisme US et ''alliés'' (Vietnam, Afghanistan, Irak... demain Ukraine?). Les désertions et mouvements anti-guerre - plus ''robotisation'' de certaines armes - ont entraîné aux USA, en France et ailleurs, la fin de la ''conscription obligatoire''... mais pas la fin du racolage de pauvres prolos au chômdu à qui l'on fait croire un ''métier d'homme'' (il y a même des femmes!)... Mais, dans l'immense majorité des pays, ''l'appel sous les drapeaux'' reste obligatoire et souvent lourd : 2 à 3 ans en Chine, Russie, Algérie et autres pays arabes... Ainsi qu'en Israël - où les ''soldates'' patrouillent avec les mecs à étrangler la Palestine... Et, désormais en Israël, tout comme avant-hier en URSS (Afghanistan) ou hier en Russie (Tchétchénie), le mouvement ''refuznik'' est particulièrement courageux ! : quoi ? Des prolos qui refusent de tuer d'autres prolos ??? Mais si ça continue, ça va être l'anarchie !!! Ben oui, fier officier, et te v'la au chômage... 
 


*C'est nous les Canuts, nous sommes tout nu !*

Après l'écrasement, par l'armée, de la seconde révolte lyonnaise des Canuts (artisans de la soie), en 1834 - moins de 3 ans après la 1° -, Casimir Perier (président du Conseil), s’exclame :''Il faut que les ouvriers sachent qu’il n’y a de remède pour eux que la patience et la résignation''. Cette boucherie fut prémonitoire de ce que fera Thiers en 1871 contre les Communards de Paris...


Sous l'casque d'Erby

 

jeudi 27 novembre 2014

Grande première !

Bonjour les caillasseuses et les caillasseux. Bonjour à toutes les passantes et à tous les passants.  Un peu de réclame pour notre association en vue d'un proche événement.
Première exposition alternative de « l’ArTche des sens », du 6 au 18 décembre, Rue des frères Le Montréer. dans une villa de Perros-Guirec, parking du Maréchal Juin.
Un membre de notre association possède une maison dans le centre ville qu'il met à notre disposition pour cette première. Nous avons un bel espace et, de plus, la Mairie permet d'exposer sur le trottoir, ce qui donnera davantage de visibilité et une plus grande ampleur à cette manifestation artistique.
Il y aura, sans ordre préférentiel, de la peinture, de la photo, de la sculpture, de la céramique :

Otznek


Dominique Pajot


Miss E

Susana Vida Vida



Noël Philippe


Martine Prud'hom

Carlos

Rodolphe Diaz

Il y aura aussi une section Vidéo avec Ivanoé Merlin. De la musique avec Thomas Guermeur. De la harpe avec Kévin Le Pennec. Vidéo et dessins avec Miguel Prud'hom. Encore de la photographie avec Zorba Diaz, ainsi que Rodolphe Diaz himself pour la présentation de "Il faisait encore nuit"

mercredi 26 novembre 2014

Restos du Coeur : politicards de tout bord, je vous hais !

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Après les trente « glorieuses », les trente bouillonneuses. Trente ans que l'enfoiré de Coluche nous a quittés. D'année en anniversaire, les dix, les vingt, les trente…, un record de misère chassant un suivant, avec, pour solde de tous comptes, honte et mépris pour ceux à qui on ne donne d'autre choix que celui de la mendicité agréée. Vraiment pas de quoi nous sortir le couplet d'une France forte ou d'une France qui résiste aux malfrats de la finance, puisque la seule chose que nos gouvernants claironnent, à qui veulent encore entendre, devant les files interminables d'affamés, est qu'il nous faut faire toujours des efforts, pour faire de la soupe qu'on nous balance dans le bol un bon vieux bouillon clair en ajoutant un peu d'eau du robinet public afin de servir ceux qui patientent derrière. De jour en jour, et pas seulement qu'en hiver, l'Hexagone voit grandir une armée de gueux que les gouvernants consolent avec des discours lénifiants et une politique de farces et attrapes, parce qu'ainsi cela a été élaboré et méthodiquement installé dans le corps et dans l'esprit des peuples par une classe politique forte de sa soumission à l'empire de l'argent.
Les trente détestables ouvrent cette année leur campagne de distribution de pâtes, yaourts et autres conserves jusqu'au mois de mars, date à laquelle ces centres de la misère passent au régime estival et où la distribution se fait de manière plus… parcimonieuse ! Or donc, l'été dernier (il n'y a pas de raison que cela s'arrête l'année qui vient) le nombre de personnes sollicitant ce don était également en très forte hausse...
Le gouvernement a-t-il prévu d'organiser des nocturnes dans un futur proche ?...


Sous l'casque d'Erby

 

mardi 25 novembre 2014

Le pape François au parlement européen

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Franchement, les amis, que puis-je dire sur la visite du pape François, ce communisse, au Parlement européen à Strasbourg  ?... Qu'une fois n'est pas coutume, la belle institution fera salle comble, comme pour un concert de Johnny ! Les absentéistes feront exceptionnellement acte de présence pour un selfie qu'ils posteront sur Facebook ?…
Des choses à dire, des choses à dire ?… Pour commencer une chose simple : le Pape est un chef d’État et à ce titre il va où il veut quand il le veut, suffit qu'il ait du pognon pour ce payer le transport et un peu d'envie aussi. Alors aller montrer ses roploplos, comme l'a fait cette militante Femen en grimpant sur l'autel de la cathédrale de Strasbourg pour dénoncer « le caractère politique » de cette visite, ou déclarer, comme l'a fait la très allumée Rachida Dati qu'il "faut que l'Europe reconnaisse enfin ses racines chrétiennes", bon, oui, d'accord, ok... 
Des choses à dire, des choses à dire ?... Pas plus que d'habitude, toutes concentrant mon dégoût, ma honte et mon impuissance devant les drames de la misère, qu'elle soit physique ou psychique, la pauvreté et la paupérisation programmée des peuples, les génocides, les murs, l'accaparement des territoires par la violence, comme Israël fait avec la Palestine, comme tous les salauds font depuis toujours. Ces choses horribles devant lesquelles Dieu, cette improbabilité, montre des signes de fatigue, parce que décidées dans les antichambres, entre poire et fromage, sans consultation préalable. 
On se dépêche, la foule s'impatiente sous les balcons, le Pape arrive, le pape nouveau est là, à l'heure pile du beaujolpif. Tout est prêt ?… Pas d'impair, hein ! Le peuple, toujours le peuple. Ne penser qu'à lui, il faut lui donner pour son missel de bonnes intentions !... Nous avons besoin de lui... En toute circonstance, il est la force et l'alibi quand un puissant, cherchant à chourer la place à un concurrent, ou à se faire valoir, lui fait croire que grâce à lui les astres bougent dans le bon sens, qu'ils se montreront cléments dans un proche avenir... Dans pas longtemps. Tiens, pourquoi pas demain !...
Ni chaud ni froid cette visite dite « express » dans notre belle et très ignoble institution européenne. Après tout, François est le chef d'un État souverain… Et nous ne sommes que… Quoi au juste ?...


Sous l'casque d'Erby



 

lundi 24 novembre 2014

Perséphone


La Terre se meurt. Les petits malins se préparent à quitter le navire qu’ils ont coulé. Des chercheurs de diverses nationalités et leurs soutiens financiers…. projettent de fabriquer un grand vaisseau destiné à naviguer au-delà de notre système solaire.
Nom du Projet : « Perséphone », du nom de la déesse qui après avoir passé l'hiver aux Enfers, amène avec elle le printemps à la surface… Tout un programme qui symbolise l’idéologie. 
Le développement durable est de mise. « Le vaisseau autosuffisant, décrit par The Australian, intégrerait des matières organiques comme des algues, du terreau artificiel, et utiliserait l'énergie solaire pour produire aussi bien ses aliments que ses biocarburants.


Le tout pouvant transporter des milliers de personnes pour un voyage de plusieurs générations vers une autre étoile.
Laquelle ? …»

Et c’est qui qui va voyager ainsi ???? Hummm ?!...

Je vous le donne en mille , ils auront des dents. 

Voilà qu’en apprenant la sublime new, dans un article desbrindherbes
  je me suis mise de nouveau à espérer en un avenir pour la terre mère.
Qu’ils  s’en aillent tous !!!!
Comme le clame si bien  Mélenchon… 
Qu’ils s’en aillent, oui, avec leurs addictions diverses et variées, leurs névroses psychopathes qu’ils nourrissent de génération en génération… Qu’ils  dégagent enfin et nous foutent la paix ! 
Bien sûr, il restera toutes ses âmes docilement non complotistes qui se retrouveront perdues sans leurs maîtres.  Télés, journaux, radios n’abreuveront plus leurs doux fantasmes fétichistes, haut en fanion de couleurs, alimentez par la nov’langue déstabilisante, enfantant violences, destructions qui dévissent et divisent les équilibres fragiles… 

Espoir de réveille enfin….! 
Oui, partez tous ! Vers le fond des cieux avec vos gènes malades et vos poignées indécrottables d’esclaves spécialisés sans lesquels vous ne pourriez survivre…Si jamais vous atteignez votre ultime quête de domination. 
Perséphone chevauchée par  Icare, ça donne …. 
Nous resterons ici, tranquilles. Sans dents, peut être, mais peinards ! 


Pirate - La Mascarade


Sous l'casque d'Erby



dimanche 23 novembre 2014

La Suisse contre la Suisse en finale de Coupe Davis de tennis, un exploit hexagonal !



Comment réfréner l'envie, en ce dimanche réputé œcuménique, de fracasser à boulets rouges du tricheur et du pervers alors que tout incite au bonheur et à l'harmonie entre loqueteux et sangsues capitalistes ?...
La France qui pue le fric et l'arrogance affronte la Suisse, avec qui elle a en commun la même odeur, dans une finale de tennis  fratricide au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, en présence du gratin de la politique et de la finance.
Une partie où le sans dents n'est rien d'autre que ce qu'on veut qu'il soit, qu'il devienne, s'il ne l'est pas encore, une loque, une chiffe, un objet méprisable. « Une finale de rêve » où le gagnant est toujours le même : le PARADIS SUISSE, ou LUXEMBOURGEOIS, ou MONEGASQUE... ?… La liste de noms est incomplète !..
Et le sans dents dans tout ça, que fait-il ?... Insouciant, il fredonne du Ramona sous les balcons, agitant des drapeaux tricolores miniatures !... 
Focus sur nos amis de BASTA dont le revers dévastateur fait mouche à tous les coups sur ce moment de pure obscénité :

"Une première : la finale de la Coupe Davis oppose actuellement des tennismen qui habitent tous dans le même pays, la Suisse. Car tous les titulaires de l’équipe de France ont choisi de vivre dans ce paradis fiscal. Gilles Simon et Richard Gasquet résident à Neuchâtel, Julien Benneteau à Genève, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, près de Nyon, dans le canton de Vaud. Le capitaine, Arnaud Clément, est revenu en France, après avoir longtemps habité en Suisse. Les tennismen ont suivi l’exemple de l’ancien joueur et ancien capitaine Guy Forget, qui défendait en 2012 l’exil fiscal.
« Il y a des Français en finale de la Coupe Davis ? Ah bon  ? », ironisent certains habitants de la Confédération helvétique. Une vidéo du groupe d’intervention pacifique « Action discrète » montre les joueurs assez gênés par les questions répétées sur leur exil. « Au départ, venir ici, c’était une décision fiscale », admettent à demi-mot certains joueurs. Qui affirment y rester avant tout pour le cadre de vie, la montagne, la pêche, la nature et les gens « hyper chaleureux »...
Cette compétition sportive, dont la finale a lieu les 21, 21 et 23 novembre à Villeneuve-d’Ascq (Nord), est placé sous le signe de « l’optimisation fiscale ». Le principal sponsor de la compétition n’est autre que BNP Paribas, très présente dans les paradis fiscaux. « D’après ses propres chiffres, (...) la plus grande banque européenne réalise pas moins de 21 % de son activité dans des paradis fiscaux grâce à 170 filiales », pointe l’association Attac. BNP Paribas veut « servir ses clients partout dans le monde » et dispose « d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux », répond la banque.
Quelle que soit l’issue des matchs de cette finale, la grande gagnante de cette Coupe Davis est donc la Suisse. Ou l’évasion fiscale."

La totale avec liens est Ici
Sous l'casque d'Erby


samedi 22 novembre 2014

MA FEUILLE D'AUTOMNE AVANT SA MORT

Par Véritable Artisane Libre

« Je tiens pour toi, mais si tu ne me prends pas par la queue, ça marche pas, alors ta flotte tout ça c'est bien beau tes bateaux pour Prout'in et les bêtises du chamallow ça va quoi ! Moi au moins je ne vais pas finir écrasée par une bagnole ou aspirée, comme l'année dernière, c'était l'horreur, au moins avant vos machins, nous voyions des beaux mecs musclés avec des balais et des pelles qui nous respectaient. (merci à toi je me suis fais des copines d'intérieures, elles sont cools car tu leur parles et que tu prends soin d'elles même quand t'es pas là, y'a Rem* qui passe pour les arroser) Par contre, dans nos échanges de feuilles nous sommes tombées d'accord sur votre bêtise : vous fabriquez des engins de mort tout le temps, même pour vous, c'est le vent qui nous l'a dit car elles entendent aussi les plantes d'intérieure faut pas croire mais du coup elles ont les deux sons de cloches celle du vent quand tu ouvres la fenêtre et celles de vos machins appelés radios et TV. Votre folie vous mène à votre perte et à la notre aussi. En fait à force de ne pas nous écouter, nous (la NATURE) nous révoltons et nous vous pétons nos volcans, nos tsunamis, nos tempêtes, nos tremblements de terre, nos tornades et nous avons d'autres idées, c'est pas fini la galère car nous sommes révoltées.
Crotte de biques, c'est pareil avec les animaux, ce sont des potes à nous et eux c'est la même chose : ras le bol de votre non-respect, ils veulent bien être mangés mais pas crever comme des tebés, à la machine des volts dans le cerveau, ou des balles, un peu de respect que diable, du coup ils ont décidés d'être malades aussi ! Remarque dans votre monde, ils vous inventent des maladies, c'est pas mieux, la grippe espagnole et la grippe de là-bas, le SIDA et maintenant EBOLA, les trucs en A c'est flippant, ils vont vous faire toutes les voyelles et pis c'est tout !!! En attendant ça fait des morts (vous êtes trop nombreux, il paraît), alors un petit génocide par-ci un virus par-là, (testé en Afrique pour pouvoir leur piquer plus que vous n'avez jamais fait), mais bon, c'est par nous que vous avez commencé en nous coupant purement et simplement, pour mettre vos supermarchés (Hyper aussi) et vos trucs en béton où vous habitez les autres sur les uns etc. Mince je ne suis qu'une feuille ! N'empêche que la forêt amazonienne et les autres, là cela a été le début de votre fin. 
Bientôt, vous mettrez des masques tout le temps comme ça, vous ne pourrez plus communiquer oralement, sauf de chez vous par téléphone ou mail, les amours se formeront sur internet (cf vos sites de rencontres débiles), les enfants ne sauront plus écrire mais juste pianoter sur un clavier, plus de visuel, de sensation, d'émotion rien rien de rien. Je sais que vous courez vite à votre perte, à fond même, c'est le choix d'une élite qui veut se faire du blé ( « mais où il est passé le blé ? Dans les champs », Mademoiselle K) sur votre dos qui peut être large quelquefois. Ah oui cela me fait penser à votre « langue de bois », pffff mon platane en rigole encore et ça depuis qu'il est petit, qu'est-ce que nous venons faire là dedans !! Nous disons les choses comme elles sont, vous vous avez une « langue de z'humains » tout simplement, avec vos mensonges, vos rumeurs, vos ronds de langues, votre langage mauvais pourri, vos discours pleins d'espoirs et de trucs qui font rêver et qui ne se réaliseront jamais, et cela marche, même que vous faites des statistiques sur le moral de votre monde !! Nous du coup, nous nous tapons des feuillus de rires à ne plus pouvoir comment s'arrêter. Mais, vous ne pouvez pas comprendre.  
Là, je me dis, mince alors elle en a dans les nervures, et elle ne mâche pas ces mots, c'est un peu décousu, mais bon comme elle le dit si bien « je ne suis qu'une feuille ». « Eh toi, si tu crois que j'entends pas ce que tu dis, tu te goures ! Maintenant, même quand tu parles de moi ailleurs, je suis dans ta tête, c'est comme ça. D'ailleurs, c'est plus la peine de me mettre dans l'eau, je préfère que tu me dépose dans un jardin avec des feuilles que je ne connais pas, comme cela l'année prochaine, dans mon platane, j'aurais des choses à raconter. N'empêche que même morte, je vivrais dans ton cerveau, alors pas de bêtise, je t'ai à la bonne ! ». 
J'ai fait comme elle m'a dit et l'ai déposé avec des feuilles de laurier fleur. C'est vrai que mon côté végétal s'est développé et de ce fait je fais attention où je marche ! A bientôt, petite feuille, fais moi signe quand tu veux.


Sous l'casque d'Erby

 

vendredi 21 novembre 2014

AUTOMNE

Par Véritable Artisane Libre

Quelle belle saison, non ?
J'ai rencontré une jolie feuille, rouge orangée, au milieux de ses copines qui elles aussi sont tombées. Je l'ai ramassée, pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce qu'elle m'a interpellée !
Elle était comme les autres pourtant, arrivée sur le trottoir après avoir passé tout l'été dans ce beau platane - encadré par la ferraille, les racines qui essaient de percer la couche noire nauséabonde-à regarder les z'humains. 
« Hey toi ? Tu m'as vu quand je suis descendue, c'est tellement rare à votre époque. Tu m'entends, t'as une tête qui me revient, alors prend-moi, regarde-moi et souviens-toi de ce que je vais te dire, si tu sais lire une feuille. Ce n'est pas un défi mais vous avez décidé, que c'était la journée de la gentillesse, alors moi, petite feuille je me suis dis qu'avec un peu de chance quelqu'un me verrai tomber et je lui parlerai… Et c'est toi ».
Estomaquée je l'étais. Effectivement, en attendant que le ptit bonhomme passe au vert, je contemplais ce platane et me disais qu'il n'avait rien à faire là, mais bon c'est pour faire joli au milieux du béton ! C'est vrai je l'ai vu, tournoyer, voleter, et se scratcher à mes pieds et je l'ai ramassée. 
Je suis rentrée dans l'univers végétal. Du coup, je l'avais dans la main, la tenant par la queue et j'observais tous les détails : ses nervures formant une dentelle, sa circulation sèvine dont elle était privée maintenant, mise en valeur par ses couleurs, un camaïeu de rouge-orangé, de jaune et encore un peu de vert , ses formes généreuses justement pas régulières, pas des défauts mais des particularités.
C'est à ce moment que j'ai ressenti un fluide qui montait de mes doigts, et arrivait direct au cerveau (occupé à regarder si y'avait des bagnoles pour pouvoir passer!) qui me causait. Cette feuille à la main, je me voyais mal parler à voix haute donc j'ai pensé avec la feuille. Drôle d'expérience, sensations, émotions, que la communication végétale. ( J'ai loupé le ptit bonhomme repassé au rouge mais bon, un truc pareil cela mérite qu'on y reste devant ce machin qui vire au vert ! Non je ne me sentait pas ridicule ma feuille de platane à la main au contraire,). Du vert j'en avais dans la main, rien à faire il fallait que je l'écoute en plus je n'avais pas le choix, la feuille décidait et je me délectais de ses dires : 
« Nous, on passe notre temps à vous mater, en plus avec notre copain le vent, c'est sur toutes vos coutures que nous vous connaissons, c'est plutôt rigolo et triste car l'automne dans votre monde c'est la saison des dépressions !. Avec mes compagnes et notre meilleur ami nous parlons, d'ailleurs c'est lui notre informateur (comme vos journaux) sauf que nous il dit que la vérité, en plus il arrive de partout et de nulle part…vos infos à vous, elles passent dans pleins de mains avant d'arriver dans les vôtres, et il y a même des gens qui disent seulement ce que machin a lu mais qui ont une opinion quand même, balaise hein !, et puis y'a ceux qui savent lire entre les lignes et d'autres pas, les premiers je crois que tu en fais partie avec de plus en plus d'autres heureusement. D'ailleurs, vous aimez les lignes vous, nous n' en avons pas c'est mieux, nous sommes bercées par les infos. Oui, alors vous en mettez partout d'ailleurs : ligne de conduite en société (la bienséance de vos fesses « prout, » de votre bouche « rote ta bière », « Putain de merde de bordel saloperie de putain de sa race », « j'crois que tu te plantes, il faut que ça change, faut arrêter avec le FRIC, faut que la solution vienne de nous avec une autre vision de l'économie, faut faire une cure de jouvence à la terre, faut envisager des solutions pour résoudre les conflits autrement qu'avec des armes et des marchés pour qu'ils perdurent ) « horizontales (sur la route des blanches, des lumineuses, etc.) verticales (trucs en béton, en ferraille, et mêmes à haute tension ...) triangulaires ( des panneaux, des monuments transparents, des pyramides whaou là ça!) les rondes vous en avez des marrantes (surtout les avec un A dedans pas les rouges !, des peace and love, des « NON « ) mais pleins de pas cools (les rouges avec un rectangle blanc, les bleues qui sont barrées, les diverses avec des nombres et celles qui sont en obliques hic dessus…), mince je ne vais pas te faire une liste exhaustive non plus ». 
De ce fait, je regarde autour de moi et je me dis, cette feuille est décidément intéressante, et lui propose gentiment de venir chez moi. « OK mais mets-moi dans l'eau et on verra plus tard pour le reste. Pas la peine que je dise salut à mes copines, elles sont toutes mortes et vous transmettent l'heure des pressions, dépressions et répressions *disent hein gaies sans (*oublier la liaison) ».
Du coup retour maison, j'ai oublié où je voulais aller !!

jeudi 20 novembre 2014

Le scientifique en... artiste-œuvrier!

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Il semble que le scientifique soit très ''intégré à la bonne société'', loin de toute marginalité sociale. Il ou elle l'est très souvent en effet. Mais à sa façon, assez ou très originale, fréquemment. Voire géniale (ou vicieuse!) parfois...
Outre son sérieux bagage de connaissances acquises par de très studieuses et longues études, le scientifique aura toujours besoin de sa pensée structurée, du ciment de sa raison logique, à grand renfort de langage mathématique, ardu et magnifique. SOIT. MAIS il aura besoin de sa grande curiosité d'esprit, donnant parfois si magnifique intuition créatrice. Laquelle surgit souvent à l'improviste. Parfois de façon incongrue, même liée à une étourderie - cas d'une plaque photo-sensible oubliée dans l'obscurité d'un tiroir à proximité d'un échantillon de radium : Les Curie découvrirent ainsi le phénomène de la radio-activité en général, via sa forte présence dans certains minéraux...
Ce langage savant, logique-structuré et ouvert à l'intuition s'exerce en tout domaine. Cas d'une équation en mathématique, tout aussi ''pointue'' qu'une savante observation concrète. Que ce soit dans l'immensité du ciel étoilé vu par télescope, celle du tout-petit vu sous microscope, ou de l'infiniment petit - boson de Higgs, etc.. Ou dans l'immensité contenue dans un mètre cube de pré, un œil de pieuvre, un comportement colonial de coraux, un ou une ceci-cela... Vivent le rationnel plus l'intuition du savant et du chercheur! C'est à sa façon un artiste et un œuvrier !


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Le scientifique a aussi SA GRANDE LIBERTÉ, plus ou moins limitée, combattue, par diverses autorités de tutelle, etc.. Mais ''il en impose'', de par l'importance de son apport scientifique et son prestige (s'il est mérité...). Prestige qui va bien au-delà de sa spécialité. Ainsi en est-il de ''grandes gueules'' comme le pacifiste Einstein, le poète Gaston Bachelard, les ''doux'' Albert Jacquard, Théodore Monod, Hubert Reeves, etc., devenus vulgarisateurs de la science et lanceurs d'alerte compétents ! Merci !
Et merci à Alexandre Grothendieck, qui vient de mourir à 85 ans, génie des mathématiques de l'envergure d'Einstein, dit-on. Après le choc de mai 68 (il se fait chahuter par des ''enragés'') il renonce à la recherche pure pour la vraie écologie politique (groupe pionnier ''Survivre''), puis ne voulait voir personne. Ceux qui veillaient sur lui, refusaient de vous donner le nom de son village. Avec chemins aussi compliqués qu’une équation à n inconnues !...


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Tout savant le reconnaît humblement : chacun doit beaucoup à l'équipe scientifique d'étudiants et chercheurs qui l'entourent, y exerçant en général une autorité très naturelle, loin de l'autoritarisme du businessman. Une œuvre collective en naît, féconde. Pouvant irriguer toute œuvre collective dans divers secteurs de vie sociale.
Ce n'est là qu'un schéma qui, dans les faits, peut s'avérer faux et nuisible : cas par exemple de recherches en labos ou études de terrain qui sont soudoyées par la corruption du big-business, ou par le double-jeu du faux savant qui ne pense qu'au fric - cf. chez des (al-)chimistes, les scandales récents de Servier (affaire du médiator) ou de Sanofi-Avantis (affaire acomplia), entre autres!... Hélas, ces quelques scandales révélés ne sont que petite partie émergée de ce monstrueux iceberg qu'est l'industrie chimique florissante - depuis le gaz sarin de 1915! - au grave détriment de notre santé. Fabrice Nicolino en parle courageusement dans ''Un empoisonnement universel'' (comment les produits chimiques ont envahi la planète), paru aux éditions LLL en 2014...


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S'agissant de sciences, on ne pense communément qu'aux secteurs en vue dans la recherche fondamentale, mathématique, physique-chimie, santé, etc. Et peu aux sciences dites humaines (elles le sont toutes !) comme l'histoire, la sociologie, la psychologie - et leurs nombreuses branches. A cheval sur ces pôles de sciences ''dures ou molles'' (autres bizarres appellations) règne la géographie. Outre le fait que cette méga-science a ses racines enfouies au plus profond des besoins de l'humanité primitive, elle a longtemps engendré une foule de disciplines anciennes, les unes très scientifiques (géométrie...) les autres très mystiques (mythologies...) et leur mouvant entre-deux (épopées lyriques para-historiques, astrologies para-astronomiques...). On a pu dire avec pertinence que ''la géographie est mère des sciences et des arts'' (Braudel?). En tout cas, elle a retour en place fondamentale - et en recherche fondamentale - aujourd'hui. C'est un signe des temps d'inquiétude, dû à nos calamités : dérèglements climatiques, épuisements et empoisonnements des sols et des mers, etc. ... et in fine prolifération de la misère sociale !
Désormais la géographie est révolutionnée par toutes ces récentes prouesses, mathématiques-informatiques, spatiales et sous-marines (pour la cartographie, la climatologie - cf. le GIEC), etc. Mais elle s'appuie aussi sur la floraison de toutes branches de la sociologie - cultures, migrations, ethno-sociologie, socio-économie, psychosociologie, etc.. Elle s'appuie encore sur le renouveau des recherches en préhistoire et histoire des peuples, mais aussi en archéologie, géologie, j'en passe. Ces techno-sciences et sciences-humaines combinées accroissent certes nos connaissances, mais reste le danger qu'elles soient détournées de leur seul but souhaitable : libérer les hommes d'obscurantismes divers et variés, anciens (religions révélées...) ou modernes (religions du Fric et du Productivisme, de l'homme-robot...). La science de la géographie est prudente, s'appuie toujours sur le terrain concret, se méfie par exemple du concept de ''géo-stratégie'' qui sert à toutes les élucubrations, parfois, d'ignares géographes et vains idéologues. Bref, depuis toujours, la géographie est humanisme et fut toujours détournée à faire la guerre.
L'immense géographe de la fin du 19° siècle Élisée Reclus fut homme multiple, de terrain et de bibliothèque, comme homme d'engagement concret (combattant communard en 1871 !) et du vigoureux débat intellectuel du mouvement anarchiste, bref un exemplaire œuvrier. Voici un très bref extrait de son discours ''L'Anarchie'' (réédité en 2013, éditions 1001 nuits, 2,60€) :
''Comment pourrait-on vivre sans maîtres ? Disaient les esclaves, les épouses, les enfants, les travailleurs des villes et des campagnes, et, de propos délibéré, ils se plaçaient la tête sous le joug comme le bœuf qui traîne la charrue.(...) Nous appellerons des hommes nouveaux (...)''.

Note- Le mot TRAVAIL vient de ''la machine où les animaux sont, pour souffrir des opérations douloureuses (…donc) on appelle travail les douleurs de la femme qui enfante.'' !! - Gilles Ménage, Dictionnaire Étymologique. 


Sous l'casque d'Erby


mercredi 19 novembre 2014

Projet de boulangerie bio paysanne, besoin de soutien !

 
SOURCE APPEL

Quelque part un homme, une famille, des frères de vie, ont besoin de nous. Voici le projet tel que relayé par nos amis Les Brinsd'herbes Engagés  lui souhaitant le même succès que celui de la très petite librairie  de Clisson.

Présentation détaillée du projet :

Le projet a démarré en juin 2014. Il a pour objectif de convertir une ancienne boulangerie de village, située au coeur du pays Charollais, sur la commune de Chevagny-sur-Guye, en exploitation agricole en tant que paysan-boulanger en agriculture biologique.

L’idée est de produire les céréales (blé, seigle et petit épeautre) sur des parcelles situées à proximité du village (8 km), en mettant l’accent sur les variétés anciennes de blé (Haut Brionnais Hatif, Barbue du Mâconnais, etc.).
Le grain sera ensuite stocké, trié et transformé en farine au sein d’une micro-meunerie située dans la cour intérieure de la boulangerie. Les photos ci-dessous montrent que le bâtiment a déjà été rénové, et équipé de 2 silos à grains, d’un trieur et d’un moulin à meules de pierre.
Actuellement, cette micro-meunerie peut stocker 20T de grains triés et produire environ 100 kg de farine par jour.
Nous nous focalisons maintenant sur l’ancien fournil qui comprend un four à bois, de type four à gueulard, avec une capacité de cuisson de 100 kg de pain par fournée. Celui-ci n’a pas fonctionné depuis les années 50.
C’est dans ce four que pains et viennoiseries seront cuites, avant d’être vendus sur place, sur les marchés et par le biais d’AMAP.
Concernant le four, celui-ci est en cours de rénovation sous les conseils d’un artisan spécialisé (Sarl Fours Voisin). Il devait être opérationnel au cours du mois de novembre 2014. Mais c’est avec beaucoup de regrets que nous avons constaté que la cheminée du four a été bouchée et partiellement détruite.
À quoi servira la collecte ?

Le coût total du projet s’élève à 26 700 euros : terrains agricoles, aménagement de la meunerie, restauration du four et aménagement du fournil.
Aujourd’hui, pour finaliser le projet et commencer l’activité, il me manque 7 200 euros.

Les fonds collectés serviront à financer :

 
- la cheminée du four : 2 900 €
- un pétrin mécanique : 2 500 €
- le matériel de boulangerie (bannetons, etc.) : 700 €
- un poêle à granulés pour le fournil : 1 100 €

Si la collecte dépasse les 7 200 €, l’argent supplémentaire servira à améliorer l’aménagement du local de vente.

POUR LE COUP DE MAIN ET PLUS D’INFOS, C’EST ICI


Sous l'casque d'Erby

mardi 18 novembre 2014

Pierre Gattaz se lâche

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Instauré en 1989 sous le règne de feu François Mitterrand, l'Impôt sur la fortune, ISF, sujet hautement inflammable, donne des boutons aux gros pontes du patronat.
Pierre Gattaz, l'identitaire de l'activisme patronal en France, ne cesse de le clamer et c'est sans complexe qu'il lâche le fond de sa pensée par chez nous : 
"Sans nous que deviendraient les tire-au-flanc que nous employons en surnombre et par charité, que nous surpayons, compte-tenu du peu de cœur qu'ils mettent à l'ouvrage ? Au lieu de nous remercier, que voyons-nous ? Des ingrats profitant à qui mieux mieux des privilèges que la République leur donne pour, en compagnie d'autres gueux, manifester dans la rue à hue et à dia pour réclamer plus et plus, y compris le repos dominical, certains poussant l'opercule de l'indécence et de leur Kronenbourg (quelle horreur !) jusqu'à réclamer des droits pour les migrants venus d'Afrique ou du Maghreb, pour les Roms et autres exogènes, une Sixième République et un revenu inconditionnel d'existence pour tous. Un comble ! Semblablement pour les pros du Pôle Emploi, les légionnaires du RSA et autres parasites d'un État sans autorité, émargeant des aides tous azimuts, passant le plus clair de leur temps à regarder la télé, à bâfrer du McDo et à tromper bobonne avec la voisine dont le mari (bien fait pour lui !) est occupé à concevoir les calicots de la prochaine manifestation contre mes frères d'armes, en faveur des zadistes, que sais-je d'autre ?, contre les institutions, pour le métissage d'une France qui part à vau-l'eau, sans penser un instant (mais comment le pourraient-ils, ces égoïstes ?!) au manque à gagner que cela génère dans les caisses de mes confrères et la mienne propre !...
Non seulement tout cela met à mal l'économie du pays, mais elle freine notablement la fréquentation régulière des Palaces, obligeant nos membres à se colleter de la racaille de parvenus dans des trois étoiles miteux, indignes de notre rang, ou à se confiner dans des médiocres relais gastronomiques (ah-ah-ah !) perdus dans la cambrousse, faussement étoilés, d'un sinistre dont je vous passe les détails.
Trop c'est trop ! Que n'avons-nous pas un Kim Jong-un pour frapper un grand coup dans cette termitière !"


Sous l'casque d'Erby