dimanche 5 février 2017

Dimanche zyzycal

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Nous voici dimanche, la tempête fait rage, aussi bien dehors que dans les crânes. Pour la peine, je nous propose un p’tit aparté zyzycal. Un Duke Ellington pris à la volée pour commencer.
Saviez-vous qu’avant de s'intéresser à la zyque, un accident en somme, le Duke était fada de baseball ? C’est quand il reçut un coup de batte sur la binette que sa mater jugea préférable de l’inscrire à des cours de piano. Beaucoup moins dangereux à son goût. Saviez-vous que le lascar avoue dans l’une de ses multiples biographies avoir manqué plus de cours de musique qu’il n’en prenait ?... Mais quel frimeur ! Osons imaginer ce que cela aurait donné s’il s’était montré plus assidu ! Je ne vais pas me fouler la coloquinte à vous fourguer la filante et les déclinaisons qu’on s'autorise pour faire exhaustif, avec notes techniques et tralala. Si ça vous branche, vous êtes assez grand pour (re)découvrir le reste chez votre meilleur ami, si ce n’est déjà fait... 

 « Take the A Train »



Django Reinhardt - Mystery Pacific - Paris, 26.04.1937


La zyque étant de nature capricieuse, comme une onde, me voici godillant au large des étendues de sable chaud, à quelques encablures de chez nos cousins américains et pourtant ailleurs. Cela vous inspire quoi ? Moi, c’est radical, je file vers la baie des cochons et je m’en éclate une sans coup férir. Avec Tito Puente ça timbale de tonnerre !

Tito Puente - El Rey Del Timbal
  

On ne se quitte pas en pleine dégustation sans un clin d’œil au plus libidineux des cubains de mon cœur et à sa murge de toujours.

Compay Segundo & Pío Leyva – « la juma de ayer »



Sous l’casque d’Erby


7 commentaires:

  1. Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Ciel plombé de chez plombé chez les druides. Et ça tombe, tombe, tombe. Une hécatombe.
    La bonne écoute à toutes et à tous.

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  2. Merci pour cet interlude. J'aime bien ce détournement d'affiche.

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  3. J'ai une panne d'ordi qui m'empêche d'écouter tes zyques, dommage !
    A défaut, j'ai lu et j'ai (re)découvert ça :
    " À l’avenir, on fera aimer aux gens leur servitude, ce qui produira une dictature sans pleurs, une sorte de camp de concentration sans douleur pour des sociétés entières, avec des citoyens privés de leurs libertés mais qui aimeront cette situation, parce qu’ils seront détournés de tout désir de se rebeller par la propagande ou le lavage de cerveau, appuyé ou non par des méthodes pharmacologiques."[Aldous Huxley, 1961.]
    Il me semble que cet "avenir" est arrivé, j'espère me tromper !

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    1. Salut Rémi. Cela tombe bien, Aldos Huxley. Après le (re)décoouverte d'un "Caillou au paradis" de Norman Mailer, des nouvelles, j'ai entrepris, hier, la (re)lecture de "Les portes de la perception" de monsieur Huxley, dont j'ai partagé les émotions avec l'ami Daniel.
      Le monde est petit. Serait-il sur le point de se grignoter la queue ?...

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    2. Les Fôtes du commentaire sont dûs à la satanée période des soldes. Pas ma fôte !

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  4. J'aime beaucoup tes choix de zique.
    Un petit coup de coeur pour Compay Segundo...besoin de chaleur, de plage...marre de l'hiver.
    Merci pour ce p'tit caillou d'bonheur !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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